L'éco-colère : la meilleure émotion pour initier des changements de comportement

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Quand l'éco-colère (mais pas l'éco-anxiété ni l'éco-tristesse) vous incite à changer ! Une approche réseau temporelle de l'expérience émotionnelle du changement climatique

Alba Contreras 1, M Annelise Blanchard 2, Camille Mouguiama-Daouda 2, Alexandre Heeren 3 Affiliations développées PMID : 38159371 DOI : 10.1016/j.janxdis.2023.102822

Résumé

La recherche sur l'expérience émotionnelle du changement climatique est devenue un sujet brûlant. Cependant, des incertitudes subsistent concernant l'interaction entre les émotions liées au changement climatique (c'est-à-dire l'éco-anxiété, l'éco-colère, l'éco-tristesse), les émotions générales (c'est-à-dire indépendamment du changement climatique) et les comportements pro-environnementaux.

La plupart des recherches précédentes se sont concentrées sur des études transversales, et les éco-émotions dans la vie quotidienne ont rarement été considérées. Dans cette étude pré enregistrée, 102 participants de la population générale ont évalué quotidiennement leurs éco-émotions (c'est-à-dire l'éco-anxiété, l'éco-colère, l'éco-tristesse), leurs émotions générales (c'est-à-dire l'anxiété, la colère, la tristesse) et leurs intentions et comportements pro-environnementaux sur une période de 60 jours.

En utilisant une approche vectorielle autorégressive multiniveau, nous avons calculé trois modèles de réseau représentant les associations temporelles (c'est-à-dire d'un point temporel à un autre), contemporaines (c'est-à-dire pendant le même intervalle de temps) et interindividuelles (c'est-à-dire semblables à l'approche transversale) entre les variables.

Les résultats montrent que l'éco-colère était le seul prédicteur des intentions et comportements pro-environnementaux dans le temps.

Au niveau contemporain, l'expérience momentanée de chaque éco-émotion était associée à l'expérience émotionnelle momentanée de l'émotion générale correspondante, indiquant la spécificité de chaque éco-émotion et la correspondance entre son expérience et celle de son émotion générale, non liée au climat.

Dans l'ensemble, nos résultats

• 1) soulignent le rôle moteur de l'éco-colère dans la promotion des comportements pro-environnementaux dans le temps,
• 2) suggèrent une distinction fonctionnelle et expérientielle entre les éco-émotions, et
• 3) fournissent des indices basés sur les données pour la quête plus large du domaine visant à établir les fondations scientifiques des éco-émotions.

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