Réactions à chaud sur le départ soudain d'Émilise Lessard-Therrien

Aïe, aïe, aïe. Pour ceux et celles qui ne le savent pas, Émilise Lessard-Therrien, la nouvelle co-porte-parole de Québec solidaire... n'est plus porte-parole. Elle quitte son poste avec fracas, en identifiant plusieurs enjeux internes et blocages au sein du parti.

Plusieurs ont remarqué qu'elle était en congé de maladie depuis un mois, mais tout le monde s'attendait à ce qu'elle revienne... ce qui ne fut pas le cas. Dans son long message, Émilise dit: "Quatre mois à peine ont suffi à m’épuiser. Complètement. Je suis partie en arrêt de travail fin mars, les deux genoux à terre, l’élan freiné."

Épuisement et manque de ressource

Il y a d'abord l'enjeu de l'épuisement professionnel, qui est le symptôme de différents facteurs liés à son arrivée à la tête du parti. Au niveau logistique, le fait qu'elle ne soit pas élue à l'Assemblée nationale a compliqué les choses sur le plan financier et administratif. Comme le souligne un article d'Antoine Robitaille publié le 27 avril dernier, les piètres résultats de QS lors des élections de 2022 ont amené un déficit au sein du parti, qui a dû remercier trois employé.e.s dans les derniers mois. Selon différentes sources, Émilise n'aurait pas eu une personne-ressource à temps plein pour elle. Avec les déplacements fréquents entre l'Abitibi-Témiscamingue, Montréal et Québec, le fait de ne pas avoir accès aux mêmes ressources que l'aile parlementaire ou que son homologue masculin ont sûrement créé plusieurs embûches à son travail.

Mais si l'enjeu s'était limité à ce niveau, il y a bien des chances que le parti aurait trouvé une solution pour lui donner le soutien nécessaire. Mais c'était sans doute trop peu, trop tard. Émilise a probablement tiré la sonnette d'alarme à quelques reprises à l'interne avant de se rendre au bout du rouleau, ce qui semble évoqué dans cet extrait de son message: "On m’a invalidée quand j’ai nommé des besoins."

Un désaccord plus profond

Au-delà de cet enjeu de manque de ressource, il semble qu'un désaccord plus profond aurait motivé son départ. "Moi qui voulais si fort plonger les racines du parti dans les régions du Québec [...] Je dois me rendre à l'évidence : il m'a été impossible de plonger mes propres racines dans la direction du parti. La vision différente que je proposais s’est heurtée à un blocage organisationnel, au sein d’un parti qui a été créé pour faire de la politique autrement." Sur quoi porte précisément ce blocage?

Émilise a basé sa campagne au poste de porte-parole sur différents points: 1) la régionalisation du parti; 2) la décentralisation du pouvoir ; 3) un discours politique plus sensible, enraciné et authentique. Concernant le premier point, le parti semblait pourtant faire des progrès: tournée des régions qui a été faite dans les derniers mois, mandats régionaux  des députés solidaires, etc. Il y a peut-être un écart entre ce "tournant régional" en voie de se concrétiser et la stratégie électorale pour 2026 qui se dessinait à l'interne. Émilise évoquait: "Je voulais qu'on se remette à éveiller l'enthousiasme pour ce projet, plutôt que de se mettre à la remorque de ce qui est «gagnable» à court terme". Mais nul ne peut vérifier. On ne change pas un parti en six mois me direz-vous, ça prend du temps, et c'est donc sans doute à d'autres niveaux que le blocage s'est d'abord fait sentir.

La centralisation du pouvoir

Concernant le deuxième point, plusieurs personnes (dont moi) constatent que QS a connu une forte centralisation du pouvoir dans les dernières années. Cela est une tendance prévisible de la plupart des partis de gauche qui veulent prendre le pouvoir, liée à la croissance du parti, la professionnalisation des cadres, les pressions du système médiatique et parlementaire, etc. On parle ici des "causes externes" de cette dynamique de centralisation, nommée "loi d'airain de l'oligarchie" par le sociologue Robert Michels dans son livre Les Partis politiques: essai sur les tendances oligarchiques des démocraties (1914). Il semble donc y avoir des "facteurs systémiques" qui dépassent largement l'intention des individus à la tête du parti.

Or, Émilise identifie aussi une dynamique plus spécifique qui touche les hautes sphères de l'organisation. Elle chercha "un petit espace sauvage pour semer de nouvelles idées, tenter l’incalculable, le risque. Essayer d’insuffler un nouveau souffle au parti. [...] Mais je me suis vite aperçue que le train était déjà bien en marche. J’ai voulu y monter, tenter d’influencer le cadre de réflexion et de décision mené ou nourri par une petite équipe de professionnel.le.s tissée serrée autour du porte-parole masculin. J’y suis parfois arrivée, mais je m’y suis sentie bien seule et j’ai eu du mal à y trouver mon espace."

L'effet de gang

Comme dans le livre de Catherine Dorion Les têtes brûlées, on semble pointer la "garde rapprochée du porte-parole" comme un facteur du blocage interne et symptôme d'un déficit démocratique. Les commentateurs parleront sans doute du fameux "politburo", terme négatif pour désigner l'organe décisionnel suprême d'un parti de gauche. Dans ce cas-ci, je ne crois pas qu'il s'agit du Comité de coordination nationale (CCN), du caucus de l'aile parlementaire (les élu.e.s), ou d'une autre instance obscure au sein du parti. À mon avis, le problème ne se trouve pas d'abord dans les instances décisionnelles, mais plutôt dans une dynamique de groupe informelle qui s'est installée progressivement suite à l'arrivée de GND à la tête du parti.

Selon des échos qu'on entend, différentes personnes proches du porte-parole, qui occupent des fonctions clés au sein de l'organisation, ont une grande influence au niveau des décisions, stratégies, lignes de communication, opérations internes, etc. Cette dynamique vient notamment de la croissance du parti, qui est passé de 3 à 10 députés en 2018, puis 12 actuellement, avec beaucoup plus de ressources, d'employé·e·s, et donc des permanent.e.s qui occupent des postes stratégiques dans l'organisation, et jouissent donc d'un pouvoir beaucoup plus grand que les simples militant.e.s des associations locales.

Lorsque ces personnes se connaissent bien, développent des amitiés fortes et des liens intimes, cela a pour effet de développer une dynamique de "gang", qui aide certes la cohésion du groupe, mais qui contribue aussi à un effet de fermeture lorsqu'on ne fait pas partie de ladite "gang". Ce processus se retrouve dans la plupart des partis, mais une vigilance supplémentaire devrait être présente lorsqu'un parti prétend avoir de fortes aspirations démocratiques.

Le problème survient lorsque cette dynamique de gang se manifeste par un manque d'écoute, une inflexibilité, une asymétrie, qui se traduit ici par le fait qu'Émilise, ne sentait pas à sa place, et ce malgré son nouveau rôle de porte-parole. Elle tentait quelque chose de différent, mais s'est fait rabroué à quelques reprises pour sa spontanéité ou sa franchise. "Et puis, au travers de ça, je me suis fait gronder ou culpabiliser pour des prises de paroles sincères, pour avoir donné des opinions ou suivi mon intuition." On ne sait pas précisément de qui il s'agit, Émilise ne nomme personne spécifiquement, et c'est tant mieux comme ça, car c'est toujours mieux de ne pas "laver son linge sale en public" comme le dit l'adage. Mais elle pointe du doigt une dynamique de concentration du pouvoir malsaine qu'elle n'est pas la seule à avoir identifié.

Une divergence de style?

Enfin, troisième point, Émilise voulait amener un style politique plus libre, émotionnel, spontané, ancré, pour faire contre-poids au style prépondérant actuel qui mise sur la respectabilité, le calcul et le contrôle de l'image. "Cette vision pour le parti, c'est que notre projet de société soit le plus incarné possible. Je voulais qu’il ne se laisse pas effacer par les habituels compromis, les calculs d'image et les indicateurs de votes".

Et c'est peut-être là que se manifeste la dualité fondamentale de Québec solidaire, qui doit sans cesse trouver un équilibre difficile entre idéalisme et pragmatisme, spontanéisme et stratégie, authenticité et sérieux, radicalité et capacité à rassembler. Ces deux composantes font partie de l'ADN de QS, mais il semble qu'elles semblent de plus en plus difficiles à cohabiter au sein d'un même parti. Lorsque Émilise a été élue en novembre dernier, j'avais écris la chose suivante:

"Par ailleurs, alors que la relation entre GND et Dorion était tumultueuse et dysfonctionnelle, avec deux visions opposées du rôle de député et de la stratégie à adopter, la combinaison GND et Émilise semble reprendre cette même polarité entre le réformisme et l'utopie, le pragmatisme et le militantisme, le parti des urnes et le parti de la rue, la ville et les régions, mais sous une forme plus adoucie. Au lieu d'avoir un mélange incompatible entre "chien et chat", l'eau et l'huile, il semble qu'une "tension dynamique" ou une "synergie créatrice" soit maintenant possible".

Malheureusement, ce "choc" des styles politiques, loin de se limiter à une impasse avec Catherine Dorion, se reproduit une deuxième fois avec la nouvelle co-porte-parole. La tendance de GND est hégémonique, et lorsqu'une voix différente tente de se faire entendre, elle semble rabrouée, mise de côté ou neutralisée. Émilise aurait pu décidé de rester encore porte-parole, de prendre sur elle, de "jouer en équipe" et d'accepter le rôle qu'on lui confiait, mais elle ne semblait pas intéressée de jouer dans un film qui avait été écrit à l'avance, sans qu'elle puisse y amener son couleur, son style ou sa personnalité.

Et cette fois-ci, ça risque de faire vraiment mal au parti.

Et la suite?

Et maintenant, que va-t-il se passer? J'en ai personnellement aucune idée, et je dois avouer être sérieusement attristé par toute cette histoire. Je connais Gabriel depuis plus d'une décennie, bien que nous nous soyons éloignés depuis plusieurs années. J'ai milité plus activement à QS à partir de 2012 et j'ai siégé au CCN à titre de responsable des orientations de 2014 à 2016, avant de démissionner. Je suis resté membre du parti, tout en prenant mes distances; je suis resté sympathisant, mais sans m'investir dans les instances. J'ai donc quitté la vie partisane active tout juste avant l'arrivée de GND en 2017, et je n'ai donc pas vécu cette transition avec l'arrivée de la "gang de 2012" à partir de ce moment.

Lorsque GND est arrivé à la tête de QS avec ses idées, sa fougue, sa gang, sa vision et son leadership, cela a eu d'abord un effet "progressif" sur le parti, permettant à QS de faire un "saut qualitatif" en passant de 3 à 10 député.e.s. Probablement que sans l'apport de Gabriel et ses proches, le parti n'aurait pas pu faire ces gains et ce "saut du tigre". Je connais d'ailleurs plusieurs camarades et personnes de cette garde rapprochée, que je respecte par ailleurs, tout comme plusieurs élu.e.s du parti, des ancien.ne.s militant.e.s de QS qui ont quitté le navire ces dernières années, découragé.e.s ou épuisé.e.s., de même qu'Émilise que j'ai appris à connaître un peu ces derniers mois.

Étant adepte de démocratie participative et directe, je considérais alors qu'il y avait un "danger démocratique" à cette potentielle concentration du pouvoir; mais tant que les gains électoraux et les résultats étaient là, plusieurs personnes étaient prêtes à accepter cette stratégie et ce leadership (dont moi, je l'avoue). Avec l'échec de 2022 (que le parti tenta de faire passer pour une demi-victoire), cette stratégie a frappé un mur.

L'oeil de l'État

J'ai eu plusieurs échos de militant.e.s solidaires de l'Abitibi, de l'Estrie et du Bas-Saint-Laurent, qui m'ont partagé dans ces derniers mois leurs déceptions face à la campagne de 2022. J'ai d'ailleurs entendu le fait que plusieurs cadres du parti "n'écoutaient pas", ou si peu, les suggestions et rétroactions des membres, préférant la vision de surplomb des statistiques électorales et les sondages que le savoir situé et expérientiel des communautés locales.

Dans son livre "L'oeil de l'État", l'anthropologue James C. Scott décrit justement cette division du savoir entre les "sachants" d'un côté, dotés de leur lunette analytique centrée sur la prédiction, le calcul, la "lisibilité" du territoire par des instruments de mesure permettant d'uniformiser et de contrôler, puis d'un autre côté les simples habitant.e.s dotés d'un simple "savoir local". Avec l'accent que le parti met sur la publicité sur Meta et le micro-ciblage, cela me semble un symptôme de cette vision étatiste, top-down, qui n'est pas basée sur l'ancrage sensible et les savoirs expérientiels qu'Émilise voulait mettre de l'avant, mais sur des techniques de classification, de standardisation et d'abstraction afin d'identifier les "comtés gagnables".

C'est là il me semble une clé pour comprendre une divergence importante au sein du parti, entre deux visions du "savoir", qui déterminent les stratégies valides, les discours susceptibles de "gagner", ce qui est considéré comme "sérieux", "valide" ou "pertinent" d'un point de vue politique. En théorie, ces deux types de savoir pourraient se compléter et se nourrir mutuellement, comme ce fut le cas à l'époque où j'étais impliqué, mais cet équilibre semble maintenant rompu, avec la vision électoraliste, étatiste et top-down qui ne laisse plus de place à autre chose.

Crever l'abcès

Avec les commentaires qui fusent aujourd'hui, je vois le parti qui commence à se déchirer, avec les frustrations accumulées dans les dernières années qui remontent à la surface. Mais je vois aussi des prises de paroles sincères, des appels à l'introspection, des prises de conscience en train de se faire sur les énormes défis internes du parti.

Cela prend une forme tragique, bien que le fait de "crever l'abcès" permet parfois aussi de se dire les vraies choses, de prendre un pas de recul, puis de se réinventer. Mais je ne sais pas comment se produira ce processus douloureux pour plusieurs, s'il sera libérateur ou s'il mènera plutôt à la désillusion. Outre la stagnation dans la députation et les sondages, ainsi que la remontée spectaculaire du Parti québécois qui représente l'éléphant dans la pièce pour QS, ce grand parti de gauche vient maintenant de perdre sa porte-parole qui claque la porte, déçue et épuisée. Ce n'est pas une mince affaire.

Un parti en crise?

"Québec solidaire n’est pas en crise", assure Nadeau-Dubois dans sa conférence de presse aujourd'hui. J'aimerais bien le croire, mais je ne le peux pas. Ce serait se conter des histoires, en croyant que ça ne va pas si mal. Le départ d'Émilise après seulement cinq mois est le symptôme d'une crise qui était déjà là, diffuse, qui ne disait pas son nom. Elle révèle certaines contradictions et blocages au sein du parti, qui avaient été poussés sous le tapis pour préserver l'unité de l'organisation et une image publique positive. Maintenant qu'Émilise quitte, en nommant certains enjeux par la bande, nous avons maintenant affaire à une crise de leadership. Crise de leadership féminin d'une part, car un départ aussi rapide ne s'était encore jamais vu dans l'histoire politique du Québec (du moins à ma connaissance). Pierre-Karl Péladeau avait été 11 mois et demi à la tête du PQ avant de démissionner pour des raisons familiales en 2016. Maintenant, QS perd sa co-porte-parole pour des raisons de santé, mais aussi des raisons politiques et un désaccord profond avec l'autre co-porte-parole.

Ensuite, on ne sait pas encore si l'enchaînement des événements va conduire à une baisse des intentions de votes, et une potentielle crise du leadership masculin. Je ne le souhaite pas personnellement, car je crois que le problème de QS va au-delà de la simple figure de GND, avec une dynamique organisationnelle qui le dépasse largement. Cibler des coupables alors qu'il s'agit de transformer des structures et des processus démocratiques, ou d'adresser des problèmes de "care" à l'interne, n'est pas toujours productif. Je ne sais pas ce que ça prend pour que les choses changent réellement à l'interne, comme je ne suis plus impliqué, mais un simple changement cosmétique et un discours du type "ça va bien aller" me semble entretenir des illusions qui nous ont mené là où nous en sommes aujourd'hui.

Le grand ménage

QS a besoin d'une sérieuse introspection, un vrai débat sur sa stratégie, sa démocratie interne, sur les dérives de la bureaucratisation, le besoin de prendre soin les uns des autres à l'interne, avant que d'autres camarades partent en burnout. D'autres personnes ont quitté des instances de QS dans les derniers mois, dont plusieurs femmes, et c'est pourquoi le départ d'Émilise me semble le symptôme de problèmes systémiques plus grands. À mon avis, c'est la plus grande crise de l'histoire de QS, et nous devrons tirer des leçons de cette situation en prenant les mesures qui s'imposent.

Pour terminer, mes pensées vont à Émilise qui a fait preuve d'un grand courage pour quitter dans ces circonstances, en sachant très bien les dommages collatéraux que cela allait entraîner. Plusieurs personnes comme moi aurions sans doute voulu qu'elle reste plus longtemps comme porte-parole, qu'elle donne une "deuxième chance" à QS; mais si elle a pris cette décision difficile, coûteuse pour elle et pour le parti, elle avait sans doute de très bonnes raisons, en sentant, à tort ou à raison, que l'impasse était insurmontable dans les circonstances actuelles.

Son départ soudain témoigne non pas d'une faiblesse individuelle, mais d'un échec collectif, d'une organisation qui a besoin de prendre au sérieux les angles morts de son fonctionnement. Mes pensées vont aussi à tout.e.s les militant.e.s qui sont actuellement impliqué.e.s dans QS, qui y croient encore, et qui doivent maintenant affronter cette tempête. Il n'y en aura pas de facile comme on dit, et cette crise doit devenir une opportunité pour faire un "grand ménage du printemps", de revoir nos discours et stratégies, pour envisager la suite des choses sur de nouvelles bases.

Le besoin d'un rebond

Je ne sais pas si ce "grand ménage" pourra se faire à l'interne d'ici 2026, et si ce n'est pas le cas, le parti risque vraiment de frapper son mur aux prochaines élections, à mon humble avis. Ce n'est pas mon souhait, mais si c'était le cas, il faudrait créer une autre alternative de gauche radicale de masse.

Enfin, à ceux et celles qui croient que c'est un simple problème interne à QS, la gauche québécoise est aussi en mauvais état, elle est fragile et faible dans son ensemble, comme si nous avions été sur le pilote automatique trop longtemps, que ce soit dans le parti ou à l'externe. Le recul de la gauche, que ce soit celles des "urnes" ou "de la rue", partout en Occident, est une mauvaise nouvelle pour les forces progressistes qui peinent à freiner la montée des forces conservatrices et d'extrême droite.

Les déchirures internes de la gauche font mal certes, et loin de mettre la faute sur une seule personne, il faut prendre le taureau par les cornes et se poser les bonnes questions. C'est pourquoi j'espère sincèrement que nous ressortirons tous et toutes grandies de cette épreuve, et que la gauche saura apprendre de ses erreurs, QS y compris.

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Intégré par Jonathan Durand Folco, le 29 avril 2024 20:24

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30 avril 2024

Modification

30 avril 2024 22:41

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