Le 30 avril 2024, Transition en commun et le Bureau de la transition écologique et de la résilience de la Ville de Montréal se sont associés pour une journée thématique sur la mise à jour de mi-parcours du Plan Climat et les contributions de TeC (et plus largement de la société civile) à la mise en œuvre des actions du Plan.
Quatre grandes thématiques ont été explorées dont ce qui lie le social et l’environnement. Cette note présente le résumé des discussions sur cette thématique.
Point de départ à la discussion :
Action 20 du Plan Climat - Planter, entretenir et protéger 500 000 arbres en priorité dans des zones vulnérables aux vagues de chaleur
Le développement d’argumentaires pour lier les aspects social et environnemental (que faire concrètement pour ne laisser personne derrière)
Cofacilitation de la discussion par Nelly Dennene (TeC), Léa Ilardo (Vivre en ville), Sybil Zettel (BTER) et Nicolas Dedovic (BTER)
Ce qui pourrait être réalisé en alliance
En tant qu’alliance, il y a une opportunité de renforcer les argumentaires transversaux qui intègrent les enjeux sociaux et environnementaux. Il est nécessaire pour y arriver de reconnaître l’existence d’inégalités systémiques et leurs effets sur les questions de verdissement.
Intégrer pleinement les dimensions sociales et environnementales permet une meilleure orientation des actions et des politiques pour répondre aux barrières rencontrées, notamment par les communautés marginalisées, tout en les anticipant dès la phase de planification des nouveaux projets. Cette analyse doit être menée de manière à permettre une meilleure collaboration entre les différents services de la Ville et TeC.
Proposition 1 : Accompagner le BTER à développer et à mettre en œuvre une méthodologie qui permet de contrer les effets sociaux négatifs (ex. gentrification, logement, alimentation, etc.) du verdissement dans les quartiers plus défavorisés.
- Action 1 : Produire un cadre de référence avec les constats et leviers pour mettre en commun les argumentaires qui intègrent une compréhension systémique des crises sociales et écologiques, en positionnant l’environnement comme un droit fondamental de la personne.
- Action 2 : Organiser des ateliers participatifs en misant sur les espaces où la société civile développe et met en œuvre des actions qui misent sur la participation des groupes qui représentent des communautés marginalisées et sur les instances existantes de l’alliance.
- Action 3 : Privilégier des moyens de participation respectueuses et inclusives en développant une méthode collaborative avec les groupes à travers l’organisation d’ateliers qui intègre une diversité de savoirs.
- Action 4 : Développer un guide de bonnes pratiques pour le verdissement équitable, sur la base des travaux déjà faits par l’INSPQ
- Action 5 : Déployer une démarche d’évaluation participative des projets qui permet d’élaborer des cibles et des indicateurs afin de mesurer l’impact au sein des communautés marginalisées.
Proposition 2 : Une autre opportunité serait d’ouvrir un chantier multi-paliers pour travailler sur la reconnaissance légale de la biodiversité à Montréal dans le plan climat et un droit au Fleuve. En travaillant avec plusieurs acteurs locaux, les expertises juridiques et la mobilisation citoyenne pourraient servir de levier pour penser la création d’un cadre juridique qui reconnaît, protège et assure un accès équitable et durable au Fleuve.
Pour consulter les résumés des autres thématiques :