Giraud et al. (2016) proposent d’appréhender l’approche par les communs comme une manière d’évaluer la performance « d’un système organisé au-delà de la seule rationalité économique des acteurs. […] Elle porte surtout sur une vision dynamique et multicritères incluant l’équité et la soutenabilité. Elle renvoie à l’existence d’un capital social fort, une solidarité entre les membres, des capacités d’action collective, une diminution des coûts de transaction par la confiance et une volonté de bien-être partagé ».
Pour appliquer l’approche par les communs au traitement des questions foncières (CTFD, 2017), nous avons mis en exergue le processus de « faire commun » qui transcende l’action collective. Il s’agit d’explorer les innovations sociales qui constituent une opportunité de réguler les usages anthropiques de la terre et de ses ressources au bénéfice du lien social et de la conscience écologique. L’approche par les communs permet de mettre en exergue d’une part les relations susceptibles d’être tissées entre les organisations sociales (privées, publiques ou relevant des communs), et d’autre part le caractère évolutif, voire éphémère, que peuvent prendre les différentes formes de communs.
Nous assumons le fait que l’approche par les communs engendre une action politique susceptible, selon Balaud et Chopo (2018), de « faire effraction dans un ordre donné, interrompre localement cet ordre, et commencer un autre processus, en écart avec cet ordre ».
Source
(Fil conducteur) Lexique In : Les communs : Un autre récit pour la coopération territoriale [en ligne]. Versailles : Éditions Quæ, 2022 (généré le 21 février 2024). Disponible sur Internet : <https://books.openedition.org/quae/42022#tocfrom1n1>. ISBN : 978-2-7592-3761-6.
Auteur·trice(s) de note
Création
21 février 2024 13:13
Modification
21 février 2024 13:13
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