Le principe de responsabilité agissante naît des réflexions portées par l’écologie sur l’éthique par Aldo Leopold (1949), qui restitue l’humain dans ses interactions avec la communauté bioéthique, puis par Hans Jonas (1979), qui associe à cette situation l’impératif d’une responsabilité fondée sur l’action (« Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur Terre »). Au regard des grands principes du droit de l’environnement, nous l’adoptons comme un « méta » principe dont la vocation est de nourrir l’indispensable réconciliation entre les citoyens et les politiques publiques (Gaidet et Aubert, 2019), et in fine de contribuer à l’enrichissement mutuel du droit des usages et du droit positif pour fonder la légitimité et la reconnaissance légale des communs tissés autour de la terre et des ressources qu’elle porte. Le principe de responsabilité agissante introduit un nouveau régime de responsabilité citoyenne valorisant au présent, dans l’action, le renforcement du lien social et de la conscience écologique.

Source

(Chapitre 1) Lexique In : Les communs : Un autre récit pour la coopération territoriale [en ligne]. Versailles : Éditions Quæ, 2022 (généré le 21 février 2024). Disponible sur Internet : <https://books.openedition.org/quae/42022#tocfrom1n1>. ISBN : 978-2-7592-3761-6.

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21 février 2024 13:37

Modification

21 février 2024 13:37

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Lexique de termes pour Cultiver les communs
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Intégré par Marie-Soleil L'Allier, le 21 février 2024 13:37