Cette note est un témoignage de Jessica Legault réalisé suite à sa participation à la Journée des savoirs ouverts 2024. Pour voir l'ensemble des témoignages, accédez au carnet Témoignages des participant·es à la Journée des savoirs ouverts 2024.
Chaque échange provoquait un élan impossible à rattraper. J’ai la certitude que nous avons toutes et tous eu le désir de poursuivre notre échange, préciser notre pensée, poser plus de questions. Quel plaisir donc d’avoir eu le temps de laisser ces idées se poser et respirer avant de livrer une réflexion un peu fragmentée.
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La causerie autour des théories du changement nous a invités à réfléchir à la place de l’intentionnalité dans comment on s’engage dans le monde.
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Changement. L’image ou le mot qui le représente le mieux, je crois, est le délogement. On déloge (volontairement ou non) de nos habitudes. Il y a un inconfort, une reprise des repères, et un relogement.
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Ce qui m’a plu avec l’exercice, c’est d’entamer une réflexion sur notre approche et notre rapport au changement. Aligner nos valeurs et nos actions demande une prise de conscience, une réflexion, et l’intention d’apporter des changements à nos habitudes. Plus qu’une résolution du Nouvel An, ce vœu de coin de table.
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La question Comment honorer le questionnement? m’a plu, car il ne s’agit pas de réaliser le changement dans son entièreté. La question Est-ce que j’en fais assez? Deviens alors Est-ce que j’en fais assez pour honorer mon intention, ma prise de conscience, mon engagement? On ne vise plus la perfection, mais la contribution.
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La patente à muffins se prête avec ludisme à ces réflexions d'intention et impact. À force de privilégier le muffin facile d’accès, une cage descend sur d’autres muffins pour lesquels la majorité doit se pencher. Des limites alimentaires sont prises en considération et les types de muffins sont bien indiqués, permettant un choix éclairé. L’aménagement de l’espace exige une attention particulière à nos gestes et mouvements pour éviter de tout faire basculer.
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Je ne peux pas ignorer les perles des autres rencontres de la journée. Pour le reste, j’adopte le style de la liste : forme des débordées, des épuisées.
- Le partage d’expérience est une mobilisation du savoir féministe.
- Ces savoirs participent à la construction du soi, libératrice des systèmes.
- Le rêve n’est pas un lieu exempt des jeux de pouvoir des systèmes oppressifs (coloniaux, patriarcaux). Le rêve peut aussi être le théâtre de notre haine internalisée. (Lire Léonora Miano, Écrits pour la parole)
- Il y a un cri qui m’habite, et ensemble nous faisons chœur.
