Cette note est un témoignage de Laurianne Lalonde réalisé suite à sa participation à la Journée des savoirs ouverts 2024. Pour voir l'ensemble des témoignages, accédez au carnet Témoignages des participant·es à la Journée des savoirs ouverts 2024.
Jeudi dernier, je me suis rendu•e au Conseil des arts de Montréal pour la Journée des savoirs ouverts, un événement dont j'avais entendu parler grâce à Projet collectif. En arrivant, j'ai été immédiatement charmée par la beauté des lieux et l'accueil chaleureux, accompagné du bourdonnement des participants enthousiastes dans le lobby principal.
Après avoir enregistré mon nom, j'ai découvert une salle animée, où des structures mobiles étaient garnies de muffins aux saveurs variées, parfaits pour régaler les gourmand•es en attendant le début des activités. Avec un thé à la main, j'ai pris le temps de m'installer dans cet espace vibrant. Très vite, on nous a informés que la première activité allait débuter, et il était temps de se diriger vers l’une des quatre salles.
Pour ma part, j'ai choisi l'atelier intitulé "Rêver ensemble : savoir et perspective féministe". En entrant dans cette salle magnifique ornée d'une fresque peinture au plafond et de moulures dorées, je me suis installée par terre sur l'un des bean bags, rapidement rejointe par d'autres femmes prêtes à échanger. L'animatrice, pleine de sensibilité, a commencé par nous présenter un hommage à des femmes et leurs écrits via un autel qu'elle avait dressé à l'avant de la salle, tout en nous encourageant à faire de même. Les discussions qui ont suivi ont été riches et inspirantes, chacune partageant son expérience et sa vision sur les défis qui découlent du partage des connaissances féministes et des savoirs marginalisés.
L'heure du diner est vite arrivée, et une longue file s'est formée devant le buffet où les plats savoureux attendaient. L'attente était une occasion de discuter et de croiser les expériences vécues le matin. Puisque l'espace était bondé de monde, certaines personnes on diné tout en profitant d'un rayon de soleil sur les escaliers extérieures à l'avant de l’édifice.
Pour la deuxième activité, l'heure du thé, j'ai assisté à une discussion sur l'animation des communautés de pratique. À ma table, j'ai échangé avec des animateur•trices de communauté de pratique venant de divers milieux, partageant leurs défis et leurs réussites. C'était fascinant d'apprendre à quel point il est difficile de garder une communauté active et engagée.
La troisième activité portait sur la pensée visuelle, et nous avons réalisé des exercices interactifs, propices à faire de nouvelles rencontres. Les témoignages de participants ayant des difficultés de langage ont particulièrement résonné, illustrant comment la facilitation graphique peut vraiment transformer les échanges. Certain•es ont également mentionné que cela pouvait à la fois enrichir les discussions ou, au contraire, freiner la créativité.
Pour conclure cette journée, j'ai assisté à l'atelier "Briser les barrières : la transversalité de l'intergénérationnel", animé par Valence Rondeau. Nous avons exploré le potentiel incroyable d’une mobilisation intergénérationnelle lors d’activités communautaires. Les échanges étaient passionnants, avec des participants venant de divers horizons culturels qui ont partagé leurs perspectives sur le rôle des aînés et des jeunes dans leurs sociétés. Valence a présenté une vidéo émouvante présentant les témoignages de jeunes et de moins jeunes sur leurs expériences communes auprès de l'organisme Intergénérations Québec.
En fin de journée, un petit apéro a clôturé l'événement, accompagné d'un conte. De nouveaux visages ont fait leur apparition, tandis que certains participant•es quittaient déjà. La soirée promettait d’être tout aussi enrichissante avec les activités de la nuit des Perséides qui s’annonçaient !