Fait-il bon vivre dans votre région?

Vous seul.e pouvez le dire, mais vous pouvez aussi regarder ce que les statistiques en "pensent".

Le Panorama des régions du Québec, édition 2020 , publié par l' Institut de la statistique du Québec , vient de sortir une analyse de 195 pages en douze chapitres :

• la démographie,
• le marché du travail,
• l'éducation,
• le PIB régional,
• le revenu disponible par habitant,
• les conditions de vie des familles,
• la valeur foncière,
• les investissements,
• l'hébergement touristique,
• le secteur minier,
• les dépenses en culture
• le transport électrique.

Pour certaines thématiques, des données récentes permettent de jeter un premier regard sur les répercussions économiques de la crise sanitaire.

Des statistiques détaillées à l’échelle des MRC sont aussi analysées : la démographie, le revenu disponible, l’emploi et la valeur foncière des résidences unifamiliales.

Et si vous êtes pressés, un portrait statistique de chaque région est disponible en un coup d’œil à la fin du document.

Voici quelques grands titres de ce panorama :

• la croissance démographique se concentre à Montréal et dans les secteurs adjacents,
• les hommes se retrouvent plus souvent que les femmes parmi la population non diplômée (13 % c. 9 %),
• entre 2009 et 2019, la croissance de l’emploi s’est concentrée dans la région de Montréal et en Montérégie,
• le taux d’emploi a augmenté significativement en AbitibiTémiscamingue, sur la Côte-Nord et dans le Nord-du-Québec de même qu’à Montréal entre 2009 et 2019,
• les régions de Montréal (+ 5,7 %), de la Montérégie (+ 4,6 %), de la Capitale-Nationale (+ 4,1 %) et des Laurentides (+ 4,8 %) représentent 66 % de l’économie du Québec ,
• la croissance du PIB en 2018 provient en bonne partie des industries de services notamment de Montréal, de la Montérégie et de la Capitale-Nationale,
• croissance du revenu disponible dans l’ensemble des régions,
• le pouvoir d’achat des Québécois, mesuré par le revenu disponible réel par habitant, s’est accru de 1,8 % en 2018. Il s’agit d’une hausse, en termes réels, plus faible que celle enregistrée en 2017 (+ 3,4 %),
• hausse importante de la valeur moyenne des résidences unifamiliales au Québec en 2020,
• plus de 600 000 $ en moyenne pour une résidence unifamiliale à Montréal,
• offre de l’ hébergement touristique en hausse,
• progression importante de l’ investissement minier observée au Saguenay–Lac-Saint-Jean en 2018,
• entre 2019 et 2020, le nombre de véhicules électriques a crû de 60 %,
• Lanaudière se distingue par un nombre élevé de véhicules électriques par 10 000 habitants ,
• les véhicules hybrides rechargeables : moins présents dans les régions éloignées des grands centres urbains,
• des bornes de recharge désormais en place dans toutes les régions du Québec,
• le nombre de véhicules électriques par borne est inégal d’une région à l’autre.  La Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord et le Bas-Saint-Laurent sont les régions dont le nombre de véhicules électriques par borne est le plus bas,
• des écarts de revenu importants au sein des MRC de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec,
• les MRC en périphérie de Montréal et de Québec se démarquent par leur taux élevé de travailleu rs,
• faibles taux de travailleurs dans les régions éloignées des grands centres,
• croissance de la valeur des résidences unifamiliales : des contrastes importants sur la Côte-Nord,
• valeur des résidences : près de sept fois plus élevée à Montréal que dans Le Golfe-du-Saint-Laurent,
• des valeurs résidentielles avec des écarts infrarégionaux allant de 45 000 $ à près de 200 000 $, notamment dans l’Outaouais, qui présente la situation la plus fortement contrastée de la province. La MRC des Collines-del’Outaouais (326 343 $) affiche une valeur moyenne 2,5 fois plus élevée que celle observée dans La Vallée-dela-Gatineau (128 220 $).

https://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/profils/panorama-regions-2020.pdf