Nakba : la Palestine, 1948 et les revendications de mémoire (cultures de l'histoire)

Ce livre est recommandé par le site de L'Académie de la Palestine.

Description

Pour les observateurs extérieurs, les événements actuels en Israël, à Gaza et en Cisjordanie sont rarement liés à la mémoire collective des Palestiniens ordinaires. Mais pour les Palestiniens eux-mêmes, les iniquités du présent sont vécues comme une répétition continue de l’injustice du passé.

En se concentrant sur les souvenirs de la Nakba ou « catastrophe » de 1948, au cours de laquelle des centaines de milliers de Palestiniens ont été dépossédés pour créer l'État d'Israël, les contributeurs de ce volume éclairent l'expérience palestinienne contemporaine et clarifient leurs revendications morales en faveur de la justice et de la justice. redresser.

Les essais du livre examinent la manière dont les Palestiniens se sont souvenus et se sont organisés autour de la Nakba, un traumatisme central qui continue de se réfracter à travers la mémoire personnelle et collective palestinienne. En analysant les histoires orales et les récits écrits, la poésie et le cinéma, les témoignages personnels et les preuves judiciaires, les auteurs montrent comment l'expérience continue de la violence, des déplacements et de l'occupation a transformé le passé antérieur à la Nakba et la terre de Palestine en symboles de ce qui a été et continue de se perdre.

Nakba met en lumière les différentes manières dont les Palestiniens ont vécu et conservent en mémoire les événements de 1948. C'est le premier livre à examiner en détail comment les souvenirs du passé cataclysmique de la Palestine sont façonnés par les différences de classe, de sexe, de génération et de situation géographique. En explorant le pouvoir du passé, les auteurs montrent l’urgence de la question de la mémoire pour comprendre l’histoire contestée du présent.

Contributeurs : Lila Abu Lughod, Université de Columbia ; Diana Keown Allan, Université Harvard ; Haim Bresheeth, Université d'East London ; Rochelle Davis, Université de Georgetown ; Samera Esmeir, Université de Californie, Berkeley ; Isabelle Humphries, Université de Surrey ; Lena Jayyusi, Université Zayed ; Laleh Khalili, SOAS, Université de Londres ; Omar Al-Qattan, cinéaste ; Ahmad H. Sa'di, Université Ben Gourion ; Rosemary Sayigh, anthropologue basée au Liban ; Susan Slyomovics, Université de Californie, Los Angeles. [Traduction libre]

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