<MTL> Connecte et découvrabilité : faits saillants

Clément Laberge remplace Catalina Briceno (qui a eu un empêchement) et esquisse un début de synthèse des échanges entendus dans le cadre de Connecte autour des travaux de la Mission France-Québec sur la découvrabilité en ligne des contenus culturels francophones, tenus du 12 au 15 octobre 2021.

Il présente cette synthèse sous l’angle de défis qui s’imposent et débute par l'exposé de rappels : La découvrabilité est une forme de développement des publics (Thibault D’Orso), les efforts faits en ligne ne concernent pas que la promotion des expériences numériques - voir en contexte COVID, les efforts visant le retour en salle (Patrick Kearney), la découvrabilité est un complément au marketing (Catherine Gentilcore), la découvrabilité et les métadonnées sont des moyens et non une fin (Jean-Gabriel Minel).

Défis

1. Cultiver un bon état d’esprit qui permet de tirer profit des données : droit à l’erreur (Gentilcore), perspective long-terme de l’effort et effet dans la durée (Minel), développer des habitudes de mesure (Isa Mailloux), innover (Minel).

2. Préciser les objectifs poursuivis : Faire connaître les artistes (Frédérique Dubé), améliorer les revenus (Jacynthe Plamondon-Émond), faire connaître les œuvres (Joannic-Seta), faire consommer des produits (Deleau, Lamontagne), aider la repérabilité (Martin Bilodeau), stimuler la diversité et l’inattendu (D’Orso, Castaignet)

3. Se doter des bons outils : Le travail sur la donnée est un travail d’équipe (Cibien), souci de pouvoir constituer ces équipes (Roy), guide de bonnes pratiques (Gentilcore), tableaux de bord (Mailloux), protocoles (Gentilcore, Lamontagne), logiciels (Dumont-Julien), les outils induisent des usages, bonnes pratiques et stimulent ou non l’adhésion (Reusa).

4. Miser sur la collaboration : à l’intérieur de l'organisation (Mailloux), sectorielle (Cibien, Reusa), inter-sectorielle (Plamondon-Émond), entre le public et le privé, données ouvertes (Joannic, Seta), territorialle (Brunet), les licences d’utilisation, rassurer les acteurs, viser un volume de données efficient (Roy).

5. Repenser le concept de qualité des données : constituer une base autoritaire ne s'impose pas (Reusa), la qualité n’est pas un concept définitif, cycles (Joannic, Seta, Lamontagne), le volume de leur utilisation peut être garant de la qualité (Laberge)

6. Mieux comprendre la réalité de "L'Espace francophone en ligne” : les fruits des efforts varient territorialement (Lamontagne), ils varient selon l’usage la ré-utilisation qu’en font les GAFA (Roy), les produits varient selon les territoires (Roy), investir dans la connaissance des marchés territoriaux (Plamondon-Émond), importance du relationnel (Zemmour, Beaudoin), dépendance aux données propriétaires tierces (Plamondon-Émond) et importance de produire nos propres données (Deleau, Fraissinier), rôle des pouvoir publics dans l’accès aux données d’usage (Reinach)

7. La dimension écologique (Peyre) : volumes des données, des partages, des mises à jour, dédoublements, serveurs, énergie : réfléchir à la pertinence, être circonspect.

Les deux dernières tables rondes du 15 octobre reviendront sur les défis énoncés et plus spécifiquement sur les questions de la mesure et de l’innovation.

Pour revoir cette capsule : https://youtu.be/bo3nXHFTAH0

https://youtu.be/bo3nXHFTAH0