Dans la grande région de Montréal, un ménage sur cinq ne peut pas subvenir à ses besoins de base

Alors que Montréal a vu se construire nombre de logements inabordables, Pierre Saint-Arnaud met ici en évidence le besoin criant de logement social.

« Le suicide est juste sur le bord du coin… » La gorge nouée par l’émotion, Marie Leblanc ne termine pas sa phrase. La sexagénaire habite un logement sur la Rive-Sud qui lui coûte 795 $ par mois, ce qui représente 61,5 % de son maigre revenu mensuel de 1292 $. Il ne lui reste pas grand-chose pour se nourrir, se vêtir et se transporter.

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Et le coeur du problème, c’est le coût trop élevé du logement, ou, dit autrement, le manque criant de logement social et abordable. « Partout au Québec, incluant dans la grande région de Montréal, la pénurie de logements est avant tout une pénurie de logements abordables »

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