Le Québec doit mieux faire en économie circulaire

L’économie du Québec ne serait circulaire qu’à 3,5 % selon l’ indice de circularité de l’économie du Québec , dévoilé par RECYC-QUÉBEC et C ircle Economy . Cela signifierait qu’une proportion gigantesque des ressources utilisées pour satisfaire nos besoins sont malheureusement rejetées après une première utilisation. À l’échelle mondiale, c’est un peu moins de 9 % seulement des ressources extraites qui réintègrent l’économie après un premier cycle d’utilisation.

En complément :

• Résumés de certaines conférences présentées lors des Assises québécoises de l'économie circulaire (26-27 mai 2021).
  • l'économie circulaire n'est pas du recyclage amélioré;
  • l'Europe et ses stratégies;
  • les bâtiments vacants et l' occupation transitoire ;
  • redistribuer les denrées pour contrer l'insécurité alimentaire;
  • prioriser la concertation et la mobilisation;
  • les symbioses industrielles comme moteur;
  • les critères écologiques doivent faire partie intégrante des stratégies d’affaires.
• Synergie Québec
• Transition vers l'économie circulaire - l'expérience québécoise 2014-2020
• Fonds économie circulaire : 30M$
• Exemples de symbioses au Saguenay et en Estrie (voir commentaires de la publication)
• Stratégies de circularité pour la réduction des GES par les émetteurs industriels québécois - volet 2 (Rapport)
• Appel de propositions pour créer un Réseau québécois de recherche en économie circulaire (25 février 2021)

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2021-05-27/economie-circulaire/le-quebec-a-un-fosse-a-combler.php

Commentaires importés

Jerry Espada - 12 juillet 2021 à 14:59 :
Selon les experts consultés par Brink, l'adoption à grande échelle de l'économie circulaire est entravée par des déficiences dans l'industrie du recyclage, notamment la disponibilité insuffisante de matériaux récupérés de qualité acceptable.
Brink mentionne également le défi que pose la conception des produits, ce qui met en évidence les déficiences de la communication entre les concepteurs des produits et l'industrie du recyclage. Le fait d'ajouter la perspective de gestion de fin de vie aux critères de conception des produits est une voie porteuse pour accélérer le cycle du recyclage.
Les analystes sont d'avis que dans une perspective d'économie circulaire, la remise à neuf des produits, c'est-à-dire la réparation ou le remplacement de tous les composants, est une option, apparemment, plus intéressante.
En fait, dans l'ordre, on trouve en première place la prolongation de la durée de vie des produits, suivie de la remise à neuf, puis du recyclage.
https://www.economie.gouv.qc.ca/fr/objectifs/informer/vecteurs/vecteurs-...

Jerry Espada - 29 juillet 2021 à 9:10 :
En complément de l'étude de Brink (voir commentaire précédent), la Harvard Business Review a publié un article sur les limites de l'économie durable/circulaire dont une section aborde principalement les limites du recyclage.
Il est important de comprendre qu'il n'est pas toujours possible pour les matériaux de parcourir la chaîne de décomposition ou de réutilisation de manière linéaire ou circulaire. Ils se déplacent à travers des réseaux d'approvisionnement assez complexes qui transforment le mouvement circulaire conçu pour la réutilisation et le recyclage en une spirale descendante.
En somme, les impacts environnementaux de la réutilisation ou du recyclage de certains matériaux peuvent parfois s'avérer plus importants que la production à l'aide de nouvelles ressources. Par ailleurs, la composition des matériaux est parfois si complexe que peu importe le volume de déchets envoyé au recyclage, cette complexité ne diminue pas. C'est la raison pour laquelle l'approche circulaire se limite aux matériaux simples et couramment utilisés telles les canettes de boissons en aluminium, les bouteilles, etc.
https://www.economie.gouv.qc.ca/objectifs/informer/vecteurs/vecteurs-act...