MRC des Basques

Avant d’avoir pignon sur rue en plein centre-ville de Trois-Pistoles, les bureaux de la MRC Les Basques ont connu deux autres adresses. C’est le 98, rue Notre-Dame Ouest à Trois-Pistoles qui fut témoin des débuts de la MRC de 1981 à 1985, puis le 120, rue Notre-Dame Ouest de 1985 à 1998; deux appartements convertis en bureau, qui au fil d’une équipe grandissante, se sont avérés inadaptés. C’est en 1999 que la MRC acquiert les clés du 400, Jean-Rioux; un déménagement qui marqua une ère nouvelle, celle d’une MRC déterminée à unir ses localités, en quête d’indépendance financière et instigatrice de projets autrefois hors de portée.

La MRC dédie ses premières années d’activité principalement à l’aménagement et l’évaluation, appuyée par une équipe d’environ 5 employés. À mesure que sa pertinence est démontrée, la MRC voit l’arrivée du Pacte rural de 2002 comme l’élan nécessaire à son volet « développement ». De nouveaux services se greffent, en réponse à des enjeux régionaux, des requêtes citoyennes, une volonté de croissance. C’est ainsi qu’avec les années, la MRC se dote entre autres d’expertises en développement rural agricole, en culture et patrimoine, en développement local et territorial, et en attractivité, et se forge donc une équipe de plus de 20 employés spécialisés.

Mais c’est grâce à quelques projets phares que la MRC réussit à asseoir sa mission dans une vision commune. Pensons notamment à l’achat du Parc du Mont Saint-Mathieu en 2000, aujourd’hui prisé par les sportifs de glisse; à la création du parc éolien Nicolas-Riou en 2018, permettant à la MRC de s’affranchir en partie des programmes gouvernementaux; à la construction de la nouvelle bâtisse de Récupération des Basques; sans oublier en 2015 le maintien des activités du CLD sous une direction générale partagée, et l’appui à la réfection du mythique traversier L’Héritage 1 en 2020.

L’organisation de la MRC Les Basques ne jouirait pas de la crédibilité qu’on lui reconnaît aujourd’hui sans celles et ceux qui ont cru en son potentiel dès les tous débuts. Pensons particulièrement au premier préfet, monsieur Jean-Marc D’Amours, alors maire de Trois-Pistoles. Grâce à ses efforts soutenus afin d’éviter l’annexion des municipalités des Basques aux grands centres environnants, une MRC à notre image a pu saisir sa chance.

Sur quatre décennies, la route fut parsemée d’embûches, mais les victoires furent d’autant plus gratifiantes. La MRC est maintenant devenue le fil conducteur régional sur plusieurs fronts, du nord au sud, et d’est en ouest.

Découvrez les capsules vidéos produites dans le cadre du 40e de la MRC des Basques.

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