COP26 - La décroissance est incontoudnable, selon le GIEC

Modification en profondeur du modèle de développement urbain, changement sans précédent de notre régime alimentaire et décroissance : ces actions, déjà prônées par les groupes écologistes, le sont également par les scientifiques du GIEC.

"Pour la première fois, dans ce rapport, on aborde l’idée de base de la décroissance. Il faut qu’on diminue la quantité de matières et d’énergies qu’on utilise, mais aussi la quantité de déchets qu’on va produire. En résumé, ça veut dire produire moins de biens et de services. Tant qu’on ne propose pas cela, on sera très loin du compte", commente Yves-Marie Abraham. Il ajoute que nos dirigeants sont très loin de ça, puisque nos sociétés "ont besoin de croissance pour fonctionner".

Il semble présentement difficile de convaincre les Québécois de modifier leurs habitudes, selon Pénélope Daignault : "Au-delà des gestes individuels ponctuels, certaines actions nécessaires impliqueraient de changer des habitudes de vie. C’est un frein majeur."

https://www.ledevoir.com/societe/environnement/643905/changer-le-monde-ou-sombrer-avec-lui