Se rassembler dans une communauté de pratiques

La mise en commun des expériences, bonnes pratiques et données des musiciens et musiciennes du Québec dont les œuvres sont étiquetées “musique du monde” pourrait faciliter le développement de leurs carrières respectives.

Mais avant tout, il existe un besoin fort, exprimer par les premiers et premières concernées, de rassembler les forces en présence et de mieux s'entraider. On souhaite aussi se rallier afin de mieux faire entendre les enjeux de fond et les barrières systémique qui affectent tous ces artistes qui se retrouvent étiquetés « Musiques du monde ».

On a beau arriver avec les meilleurs intentions du monde, vouloir parler de visibilité sur les plateformes de streaming, il faut rester à l’écoute de la réalité de celles et ceux qui sont au front.

- Johan Lauret, co-fondateur de La Percée (lire sa publication)

(Faire) entendre la réalité des artistes en musique à Montréal

La plupart des artistes passe énormément de temps à faire du marketing ou à rédiger des demandes de bourses. Alors qu’au même moment l’investissement dans le processus de création doit être total.

Sur scène ou lors de la sortie d’un album, ils sont exposés à la critique. Le droit à l’erreur n’existe pas. Et sans succès, les ressources financières ne suivent pas. Ou du moins, pas de manière à leur permettre de vivre pleinement de leur art. Et c’est d’autant plus vrai avec l’inflation, et à Montréal, la forte augmentation des loyers, par exemple.

Ouvrir la discussion, inclure les parties prenantes

Quelques idées pour favoriser la mise en place d'une telle communauté de pratiques ont été récoltées auprès de musiciens et musiciennes à Montréal et feront partie des pistes poursuivies par le laboratoire La Percée dans les prochains mois, et notamment :

• ouvrir la discussion et susciter l'engagement plus large du milieu

• partager les freins à la découvrabilité et au développement de carrière des artistes appartenant à la catégorie Musique du monde dans l’espace public