JDSO 2023 - Inclusion

Cette note est un témoignage de Catherine Hébert réalisé suite à sa participation à la Journée des savoirs ouverts 2023. Pour voir l'ensemble des témoignages, accédez au carnet Témoignages des participant·es à la Journée des savoirs ouverts 2023.

En tant qu’enfant unique, j’ai toujours été sensible au sujet de la solitude. Ma façon d'y remédier a été de devenir une rassembleuse. Depuis mes premiers emplois d’étudiante, je m’implique dans des projets qui permettent de briser l’isolement des gens.

Je pense qu'une journée comme celle-ci permet d’identifier des clés pour l’inclusion de la diversité (toutes les diversités). Je me suis dit que si tous les acteurs réunis (intervenants et participants) se donnaient la main, nous pourrions véritablement changer les choses. Beaucoup de gens sont prêts à s’investir pour enseigner, pour donner accès à de l’information, pour faciliter les collaborations. Chaque atelier a semé une piste d’action concrète pouvant amoindrir l’exclusion, pouvant générer éventuellement des impacts certains pour certaines populations. J’ai le sentiment que la suite de ces journées pourrait prendre plusieurs formes.

D’une part, mettre en lien encore ces travailleurs qui sont prêts à tendre la main pour porter un pas plus loin les initiatives. Comment pourrions-nous faire avancer mon projet ensemble?

Ensuite, j’ai l’impression que plusieurs informations devraient circuler à l’extérieur de ce cadre (JSO). Certains sujets méritent une vitrine plus élargie. La population devrait savoir que AlterGo aide à rendre accessibilités les contenus d’informations les gens vivants avec des handicaps et, le travail qu’ils font pourrait aider aussi les gens moins scolarisés et aussi les personnes avec une neurodiversité. On ne parle jamais de ça! J’ai accompagné des jeunes démunis devant la bureaucratie exigée par nos gouvernements. Nous sommes bombardés d’informations et , en même temps, l’information n’est souvent pas assez vulgarisée pour atteindre les plus démunis, les immigrants, ceux qui en ont besoin, ceux qui pourraient se sortir de leur marasme si on leur donnait réellement accès. Autre que les organismes qui travaillent auprès des gens défavorisés culturellement, qui pense à eux lorsqu’on diffuse de l’information? J’ai envie qu’on rendre plus accessible les mots, que nous soyons tous plus conscient du vocabulaire qu’on utilise, qu’on parle pour tous, qu’on s’humanise en simplifiant nos communications. L'intervenante m’a sensibilisé au fait qu’inclure ce n’est pas que de mettre un “iel” parce que le langage dit “inclusif” rend parfois le texte complexe à lire…J’y ai déjà pensé quand j’aidais les décrocheurs scolaires et ça m’a à nouveau éclaté au visage.

Nous sommes parfois réunis entre universitaires et nous parlons de nos grands concepts et, si nous voulons que tous puissent participer à la discussion, si nous voulons véritablement inclure, invitons-les et proposons une formule véritablement inclusive. L’inclusion c’est de penser à tous, vraiment tous!