Apprendre à se connaître

Une première activité à laquelle nous avons été invité est de tricoter. 

Les broches à tricoter sont une métaphore pour inviter les participant·es à tricoter leur relationnel. - Mumu 

Ça a été l'occasion pour plusieurs de se remettre à une pratique jadis transmise par leur mère ou leur grand-mère, ou encore pour d'autres, l'occasion de transmettre leur savoir-faire. Étonnamment, tricoter quand on écoute une conférence, nous amène à être plus attentif·ve à ce qui est dit et, comme nos mains sont occupées, on semble être moins dans la réaction.

Quand j’ai vu les gars du Témiscamingue arriver, je me suis dis qu’ils allaient pas tricoter eux-autres! Donc je leur ai apporté des fleurs! - Mumu

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Le Haïku: Prendre une photo avec des mots

Ensuite, on nous a invité à rédiger un haïku au cours des deux journées et à le poser sur la corde à linge de la transition socioécologique. 

Le haïku est le plus petit poème du monde. Il a la longueur d’un souffle, c'est une forme de poésie qui vient du Japon. Il incarne un souvenir qui fait appel aux sens. C’est comme prendre une photo avec des mots, sans rime. Le haïku est composé de trois petites phrases.

Le haïku c’est comme une photo avec des mots. Il essaie de saisir la petite magie qui apparaît parfois dans la vie de tous les jours. 

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Présentation des ASP et du groupe des 9

Enregistrement vidéo des présentation des partenaires disponible sur demande.

Présentation des chercheur·es

Les chercheur·es ont la volonté de créer une relation de proximité entre la recherche et la pratique, à travers les triades, le groupe des 9 et les comités locaux. Dans ces lieux de partage, émergent de nouvelles connaissances qui sont documentées. On organise des colloques, on travaille sur la rédaction d’un livre, on suit l’évolution des ASP et l’évolution de la relation chercheur-praticien.ne. Les ASP permettent de former une relève (des étudiant.es) qui sont intéressé.es à s’impliquer dans les organisations rurales.

Présentation de Moffet

Moffet, ce n’est pas l'Abitibi! Dans le bassin versant de la rivière des Outaouais, Moffet est située dans l’est du Témiscamingue. Moffet est située en territoire traditionnel Anishinabe. Moffet a été colonisé au début des années 1930 par des gens de la Beauce.

Ils sont 200 qqe habitant·es. Le qqe est fort et en augmentation!

On essaie de retenir nos jeunes en améliorant nos services de proximité, c'est pas grave d’en perdre, l’important c’est d’en créer plus qu’on en perd. On a récupéré une station d’essence, un dépanneur, etc.

Présentation de Latulippe

Village voisin immédiat de Moffet qui a été fondé en 1910 durant la première vague de colonisation. Beaucoup de développement forestier et agricole, colonisé par la religion. Suite à l’ouverture d’une ville minière, on est monté à plus de 1000 personnes. Suite à la fermeture de la mine, on est redescendu à 300.

Le village sort d’une situation difficile, où il y avait un “conseil du non” qui a manqué plusieurs opportunités intéressantes. Aujourd'hui, la dynamique du conseil municipal a été changée, il est jeune, dynamique avec une culture du “oui”.

Exemples d'opportunités manquées: mise en valeur d’un bâtiment patrimonial, amélioration du bureau municipal, opportunité de développement du village…. qui n’a pas été saisi par la municipalité et qui a été racheté par un privé.

Aujourd'hui, le conseil désire se baser sur le tourisme pour développer leur communauté. Ils ont aussi la chance d'avoir une école primaire et secondaire (de 1 à 4). Nous sommes à Saint-Camille pour nous inspirer. 

Présentation de la MRC du Témiscamingue

La MRC c'est 19K km2, 16K habitant·es dans 19 municipalités, 2 régions, 4 communautés algonquines.

Axes de vitalisation

• agriculture et agroalimentaire: communauté nourricière, projet agroalimentaire
• communauté: garderie, 
• tourisme: attrait touristique
• forêt: projets en foresterie 
• culture: protection et mise en valeur du patrimoine

Présentation de la MRC Les Basques

Une des plus petite MRC au Québec: 8.8K habitant·es. Avec 22 employés, la MRC travaille beaucoup pour revitaliser le territoire. 15% des emplois sont liés au milieu agricole (laitier, céréaliers, mais aussi maraîcher et semencier). La MRC tente de soutenir les agriculteurs. 

C'est la première MRC a avoir développé un PDZA (plan de développement de la zone agricole) 

• Projet À table: projet de transformation et de mise en marché alimentaire.
• Projet du Motel agricole: la MRC a acquis une terre agricole qui est louée à des agriculteurs de la relève (petits fruits, courges, chevaux, fleurs). Permet de louer en petites parties une grande terre au lieu de la morceler.
• Portes ouvertes le 3 juin. CUMA: coopérative d’utilisation de machine agricole.

Présentation de Saint-Élie-de-Caxton

L'OBNL de développement de St-Élie est situé en Mauricie, dans une terre de bois et une terre de roches (pas d’agriculture). Il s'agit d'un village qui a plus de 150 ans et qui était réputé comme un des villages les plus dévitalisés dans les années 1990.

Grâce à Fred Pellerin, le village ne paraissait plus dévitalisé. Fred a amené beaucoup de touristes. Il y a eu un élan d'entrepreneuriat fort. Une volonté des gens de demeurer dans leur village (comme Fred Pellerin). Des nouvelles familles se sont installées. Une mobilisation citoyenne a permis de sauver l’école. On voit des bébés pousser dans les rues.

Le village a été très très impacté par la politique. Les guerres de clan les ont miné très fortement… qui a créé un effet de démobilisation très forte… on ne sait plus vraiment où on en est… On se cherche. 

L’OBNL a pris en charge les activités du village, car la municipalité ne s’en occupait plus. Aujourd'hui, ils viennent ici chercher de l’espoir.

Présentation de la communauté de Wôlinak

La communauté est située près de la ville de Bécancour. À l'époque il y avait 3 familles, 25 personnes. Aujourd’hui ils sont 125 personnes… mais il est difficile d’accueillir plus de familles avec la grandeur du territoire qu’ils ont. 600 habitant.es à Odanak.

Un grand travail est réalisé pour “semer l’avenir” et faire de l’animation dans les écoles. Ils travaillent avec les jeunes pour permettre la réappropriation culturelle, favoriser les échanges inter-communautés, hors-communauté.

Présentation d'Orford

Fondé en 1855. 5K habitants en 2002. 148 km2. 71% de résident·es permanents. Très récréotouristique. 11 lacs. 43% sont occupés par le Parc national du Mont-Orford. 4% de zone urbaine. Territoire boisé très porté par le tourisme.

Territoire traditionnellement occupé par les Abénakis. En 1800, on voit apparaître les premiers Townships. En 1855, c'est la fondation de la municipalité. L'industrie forestière a amené beaucoup de déboisement, de déboisement, de déboisement. En 1938, on assiste à la création du parc du Mont-Orford.

Village a été gouverné sans vision et on a vu se multiplier les maisons saisonnières. Puis ces dernières ont été granduellement transformées en maisons permanentes.

Actuellement, il  y a une forte augmentation de la population: 25 demandes de permis de construction par semaine! Leur grand défi est la transition socioécologique, la cohabitation entre les natifs et les néos. Ils vivent aussi un phénomène de ville dortoir. 

Présentation de la CDC des Sources

Fondée en 1996, la Corporation de developpement communautaire des Sources est un organisme communautaire autonome, qui favorise la participation socio-économiques de ses membres pour lutter contre la pauvreté. C’est issu de la fondation Chagnon. Vous avez un projet collectif dans les Sources et vous luttez contre la pauvreté, la CDC est là pour vous!

En 2022, il y a eu la création d’un poste de coordination à la transformation sociale.  Qu’est-ce que ça signifie ce poste là? C’est pas clair! En fait On se donne de la place pour entendre ce qui ressort du territoire. 

La Table sur la sécurité alimentaire a mis en place le projet Transfo-alimentaire qui collabore avec Coop-Métro et la cuisine collective pour produire des plats à prix abordables pour les familles défavorisées. On réfléchit à ce projet pour améliorer notre système pour être moins dépendants des producteurs et fournisseurs extérieurs. 

On a aussi ces réflexions pour la question du logement qui sont de moins en moins disponibles pour les personnes vulnérables. On se donne un portrait de la situation et on souhaite réfléchir ensemble sur la base d’un territoire. 

Présentation de Saint-Adrien

On y retrouve des néos (récents et vieux) et des locaux. Au total, c'est 550 habitant·es. On a déjà été 1000 habitant·es. On était beaucoup agricole, avec beaucoup d’infrastructures et de services. On a perdu ces services au fil des années quand la mine d’Asbestos a pris son essor. Plusieurs agriculteurs sont allés travailler à la mine. La loi sur les terres agricoles a fait grossir les terres et a permis les plantations d'arbres. Conséquences: on a perdu beaucoup de sols agricoles.

Au début des années 70, les premiers néo hippies sont arrivés. Ils ont créé une commune dans un rang. Ils ont attirés des gens différents des locaux. Actuellement, la population des néo et des locaux est à peu près égale. Ça crée une dynamique très vivante.

On est une organisation de développement, on ne fait pas de développement économique, mais du développement communautaire. On a un très gros plan d’action. Plusieurs actions pour créer un PDCN (plan de dév. de communauté nourricière). On travaille beaucoup avec l’école: atelier culinaire, repas chauds, jardin pédagogique, politique nourricière, un fonds nourricier supporté par la municpalité, organisation de plusieurs fêtes (de Noël, des récoltes, etc.) Au travers la fête, ça permet de se rencontrer: 

On est tous un peu bizarres. Soyons donc bizarres ensemble!

Présentation du Parc régional du Mont Ham

Le parc régional existe depuis 2014. Il y a eu 20k visiteurs en 2014. 42K visiteurs maintenant. Il y a une collaboration avec la nation Abénakise pour mettre en valeur la culture et l’histoire de la communauté. 4K étudiants primaires et secondaires ont ainsi pu assister à des ateliers sur la culture Abénakise sur le site du Mont-Ham. 

Présentation de Saint-Camille

Les thématiques importantes pour Saint-Camille sont la communauté nourricière, la relève, la jeunesse, l’éducation. Toutes ces thématiques sont en lien avec plusieurs autres communautés, ce qui leur permet de faire beaucoup d’échanges d’idées et de recettes.