note Note générale

19 août - Récit de pratique - Transition en commun

Cet événement a eu lieu dans le cadre du Festival Virage 2023.

On le voit, on le sent, on l’attend…les mobilisations pour la transition socio-écologique grouillent un peu partout sur le territoire. De nombreux écosystèmes sont en train de prendre forme, chacun avec ses spécificités propres. Mais chez vous, à quoi ça ressemble ? Quelles formes prennent ces écosystèmes sur votre territoire ? Venez échanger et partager sur les défis et les opportunités que ces alliances peuvent présenter, à travers un atelier pratique de cartographie des acteurs de transition (organismes, municipalités, mouvements sociaux, chercheurs-euses, etc.)

Intervenant·es

François-Xavier Michaux est titulaire d’une double maîtrise en gestion de projet et en ingénierie, et d’un baccalauréat en économie-gestion, il a choisi par conviction et naïveté la voix de l'entreprenariat social et collectif à laquelle il a goûté par ses implications associatives étudiantes. En 2006, il a cofondé Exeko et en a assuré la direction générale pendant 15 ans avec pour mission l’inclusion sociale par l’innovation et la créativité. Les stratégies de transformation et l’innovation sociale, les pratiques et approches d’inclusion et d’alliances, le développement organisationnel, les collaborations et l’innovation managériale sont parmi ses principaux champs d'intérêts. Naviguant depuis 20 ans dans les milieux de l’itinérance, l’Autochtonie, la jeunesse et autres territoires à risque et expérience vécue d’exclusion sociale, et dans les écosystèmes de la participation citoyenne, culturelle et sociale, les arts et la culture, la philanthropie, l’économie, entrepreneuriat et l’innovation sociale, il continue à apprendre, chercher, expérimenter, partager, collaborer et mettre sur pied des initiatives pour contribuer à façonner une société plus critique et créative, plus inclusive et égalitaire. Il occupe aujourd’hui le poste de coordonnateur général avec Transition en Commun.

Lylou Sehili est étudiante en coopération et solidarité internationales à l’Université de Montréal. En 2019, elle co-fonde le Devoir Environnemental Collectif, aujourd’hui devenue la Coalition Étudiante pour un Virage Environnemental et Social (CEVES), dont elle a été la co-porte-parole jusqu’en 2020. Elle s’implique depuis dans plusieurs luttes au sein de mouvements sociaux, citoyens ou étudiants, notamment dans son quartier avec Mobilisation6600. En 2022, elle co-fonde le Comité Jeunesse de Parlons Éducation, une initiative citoyenne pan-québécoise ayant pour but de récolter les voix des populations sur le système d’éducation québécois et les manières de le transformer à travers des valeurs plus humaines. Elle est également coach de basket au secondaire et membre exécutive de l’Aile Jeunesse du Chantier de l’économie sociale. Elle occupe aujourd’hui le poste de coordonnatrice des liens avec les communautés avec Transition en Commun.

Présentation de TeC

Conditions gagnantes*

Collaboration axée vers des intérêts collectifs

Les membres du groupe entrent en relation sur un mode collaboratif plutôt que compétitif, car ils et elles considèrent que des bénéfices mutuels pourront être retirés de l’effort de coopération

Confiance et pouvoir

Cela implique un niveau suffisant de confiance envers soi-même et envers les autres. Chacun·e juge avoir quelque chose à apporter au processus collectif et croit que les autres peuvent contribuer positivement. Quant au pouvoir (ni peu, ni trop), chacun·e considère détenir un pouvoir suffisant pour exercer une influence sur les analyses et décisions du groupe et reconnaît aux autres un niveau de pouvoir suffisant pour influencer les processus collectifs de manière équitable.

Discussions ouvertes au sujet des processus

Open-minded discussion, c’est-à-dire que le groupe réfléchit et discute ouvertement de sa collaboration pour ajuster ses processus. Ex. Les modes de décision font l’objet de clarification et d’évaluation, la rétroaction entre pairs est ritualisée.

Diversité et complexité

Il s’agit d’un engagement en faveur de ces deux concepts. Le groupe considère les moments de controverse comme des occasions d’apprendre et d’améliorer la qualité de ses analyses et décisions. Le groupe stimule et valorise la diversité d’idées pour complexifier ses analyses. Les divergences sont abordées comme des différences plutôt que des oppositions.

* Maude Chalvin, atelier « Divergence sans dissidence : faciliter la tolérance aux desaccords », Par l’équipe du Pôle d’animation et de facilitation. 2022

Période de questions/partage sur des initiatives similaires ailleurs au Québec

Principaux défis

Dynamiques de pouvoir (capital financier, humain, social)
Langages différentsMéthodes de travail différentes (ex.ville, fondations, communautaire, mouvements sociaux)
Entretenir une structure démocratique et décentralisée