Les personnes racisées ont plus tendance à vivre dans des logements avec des besoins impérieux, soient ils sont insalubres, trop petits, de piètre qualité ou ils y consacrent plus de 30 % de leur budget. 

Selon une recherche menée à Toronto, même lorsque les logements sont disponibles, il est difficile pour une personne racisée de les louer. En plus, la discrimination basée sur l’origine ethnique se cumule avec le genre et le statut familial. Il est donc très difficile de trouver à se loger pour une mère racisée déclarant avoir des enfants. Effectivement, la discrimination est de 563 % plus marquée chez les femmes racisées déclarant avoir des enfants comparativement à celles qui n’abordent pas le sujet.

Le logement social serait une bonne voie pour diminuer la discrimination fondée sur la race en matière d’habitation, puisqu’une des raisons d’être du logement social est d’accueillir les exclus.

 « Il crée, de surcroit, un contexte et une structure d’appui qui permet à ses habitants touchés par l’exclusion et la discrimination de reprendre pied. Le simple fait de ne pas être soumis à l’arbitraire, aux pressions financières indues et aux multiples frustrations quotidiennes qui génèrent la désaffiliation sociale, agit souvent comme un tremplin qui permet aux individus d’améliorer leur état de santé, ainsi que leur situation sociale et professionnelle bien au-delà des simples enjeux d’habitation au sens strict ». 

Une des solutions proposées pour diminuer la discrimination basée sur la race dans le secteur de l’habitation est de faire passer la part du logement social de 5 % à 20 %

Pour lire le rapport de recherche sur la discrimination en habitation

https://centre.support/fr/les-personnes-racisees-face-a-la-crise-du-logement/