10. Collectivités et mobilisation citoyenne : quelques réflexions

1. Les collectivités au service de la transition : rencontre avec la Ville de Strasbourg

La mission a eu la chance de s’arrêter à Strasbourg où elle a pu rencontrer à la fois des représentants de la Ville de Strasbourg, dont madame la Maire et ses adjoints, ainsi que de nombreuses organisations d’économie sociale et citoyennes. Durant cette journée, nous avons pu échanger sur les défis et les meilleures pratiques liées à la mobilisation citoyenne. Par exemple, nous avons pu découvrir et réfléchir à comment les collectivités peuvent mobiliser les citoyens et les citoyennes vis-à-vis de la transition et certaines stratégies que déploient les organisations d’économie sociale pour mobiliser et fidéliser leurs membres et/ou les citoyens et citoyennes. Voici quelques faits saillants d’une journée remplie de rencontres inoubliables.

Une ville orientée vers la transition

La Ville de Strasbourg est très active au niveau de la transition. Un des représentants nous a partagé que, depuis 2020, il y a de plus en plus de projets liés à la transition. Cette émergence demeure néanmoins morcelée et les projets sont souvent des ‘archipels’ qui ont besoin de se consolider pour avoir une influence sur le pouvoir systémique.

Le constat est néanmoins qu’il y a une série d’acteurs sur le territoire qui demandent une alternative. La question est donc d'identifier les meilleurs manières de traduire la mobilisation de ces acteurs en coopération solide et transformatrice.

Mobiliser les citoyens : tout un défi!

Un des enjeux pour les collectivités en général est la participation citoyenne de publics plus éloignés. Les membres de l’équipe de la Ville ont constaté qu’il y a une divergence dans la participation des citoyens, même pour des projets de transition. Il faut donc être vigilant et déployer des initiatives qui impliquent une variété de citoyens, notamment dans les quartiers où il y a des disparités sociales importantes.

Lors des échanges, trois besoins sont ressortis comme étant très importants pour recréer la confiance et accélérer la transition:

  • Besoin d’inclusion dans les politiques publiques;
  • Repenser le lien à la décision : Il faut intéresser les citoyens et susciter leur intérêt car il y a un enjeu historique lié à la confiance envers le politique (certaine défiance en France vis-à-vis du politique);
  • Il est nécessaire de mettre en place des dispositifs pour créer de la confiance et du lien, y compris avec les associations et les organismes. Ceci est important notamment pour l’évolution de la vision du territoire. 

Quelques exemples de projet novateurs

La municipalité joue un rôle très actif pour soutenir des projets novateurs pour et avec les citoyens et citoyennes. Participer à ce genre de projets permet aux gens impliqués de mieux connaître les rouages et les possibilités de l’administration. Pour les élu.e.s, c’est aussi une occasion d’obtenir des informations du terrain et d’identifier ainsi des moyens de faire avancer la réglementation. Par exemple :

  • Jury citoyen pour le marché de Noël. La Ville de Strasbourg souhaitait que les citoyens et citoyennes réapproprient le marché. Plus de 1000 citoyens et citoyennes ont été invité par courrier à participer. Les participations ont été tirées au sort par huissier. 50 volontaires ont travaillé ensemble pendant plusieurs mois.  Un certain nombre de citoyens et citoyennes ont fait partie du comité de pilotage pour se réapproprier l’événement. Le Jury citoyen a fait 32 préconisations pour transformer l’événement et 31 ont été appliquées.
  • Festival des possibles : L’objectif de ce forum est de présenter les initiatives des habitants et habitantes, de mobiliser les gens à participer et de créer de la synergie entre les organismes porteurs et porteuses de projets. La Ville a organisé auparavant un apéro des possibles qui est un événement permettant d’accompagner les associations à bien présenter leur projet (animation, atelier, présentation).
  •  Importance du récit – La Ville explore différentes options pour discuter du futur souhaité. Par exemple, en novembre 2023, elle a déployé une démarche collective via un World Café pour discuter de futurs communs. Dans une perspective de transition socioécologique, un défi associé au récit est de trouver comment raconter le changement et les possibilités à venir.  
  • Un autre projet a consisté en une exploration d’une possibilité de tarification solidaire des services publics avec un panel de citoyens et citoyennes tiré.e.s au sort.  

Une des difficultés associées aux projets plus novateurs est la réglementation, car elle parfois limite la co-construction avec les gens. Les règles d’usage sont souvent un frein, à la fois pour une collectivité qui veut amener un changement et pour les citoyens qui souhaitent y contribuer. Pour faire avancer les choses, il serait utile de revoir la manière dont la réglementation peut prendre en compte et s'ajuster en fonction du niveau de participation des citoyens.

Si ces initiatives avec les citoyens et citoyennes permet de créer de nouvelles rencontres entre les citoyens et facilitent l’émergence de nouvelles perceptions, convictions voir même des projets, elles ne sont pas toujours faciles à consolider, répliquer ou à mettre à l’échelle. Pour leur donner une chance de s’essaimer, il est important de créer et diffuser des outils et des méthodes qui encouragent des stratégies participatives, ainsi que d’offrir des formations adéquates et valoriser l’éducation populaire.

2. Mobilisation citoyenne : rencontres avec des EÉS

Les échanges de l’après-midi se sont organisés autour de plusieurs questions clés :

  • Qu’est-ce qui pousse des bénévoles ou des sociétaires à s’engager et à se mobiliser ?
  • Quelles stratégies les organisations peuvent-elles mettre en place pour mobiliser leurs membres ou les citoyens ?
  • Quels sont les défis de la dynamique bénévole ?
  •  Comment mobiliser les gens efficacement pour faire perdurer un changement systémique dans le temps?

Présentation des organisations participantes

Le Labo des Partenariats

Le Labo des Partenariats est une association, fondée en 2017, qui vise à développer des solutions collectives en mobilisant plusieurs acteurs pour répondre à une échelle plus large aux besoins. L'association crée des espaces pour échanger sur les enjeux sociétaux et encourager le passage de l'indignation à l'action concrète. Elle s’appuie sur les tensions et les injustices pour inspirer des projets qui ont un impact réel tout en restant connectés aux citoyens et aux organisations.

Activités :

  • Incubation d'Innovation Sociale : Le Labo aide à la croissance de projets sociaux existants ou à la création de nouvelles initiatives en s’appuyant sur les meilleures pratiques et en adaptant des idées d'autres contextes.
  • Accompagnement de Projets : l'organisation offre un soutien aux projets pour qu'ils soient inclusifs et mobilisateurs. par exemple Les Petites Cantines - Un restaurant de quartier participatif où les membres de la communauté peuvent cuisiner ou déjeuner ensemble ou Balade - un projet qui utilise la musique pour tisser des liens entre les personnes immigrées et les résidents locaux à Strasbourg.
  • Espace de Partage : Le Labo organise des moments d'échanges pour discuter des besoins, des défis et des rêves, favorisant ainsi l’émergence de solutions collectives.
  • Tiers-lieu : cet espace fonctionne comme un pont entre les projets accompagnés et les habitants, facilitant les interactions et la collaboration au niveau local.

Réalisations :

Le Labo des Partenariats a soutenu 48 projets, avec une approche qui combine l'accompagnement traditionnel de l'entrepreneuriat social et une réflexion sur l'ouverture et la mobilisation de ces projets auprès du plus grand nombre.

En résumé, le Labo des Partenariats est un incubateur d'innovations sociales, qui mise sur la coopération et l'engagement communautaire pour développer des solutions adaptées aux besoins sociétaux tout en favorisant les échanges et la solidarité locale.

Éco-Quartier Strasbourg (Maison citoyenne)

La Maison citoyenne est un lieu de rencontres et d'initiatives dédié à la transition écologique et sociale. Créé en 2014, la Maison se compose de trois espaces principaux : un bar, des espaces de travail et un espace extérieur. L’initiative a débuté avec un projet participatif mené en collaboration avec l’éco-quartier de Strasbourg pendant quatre ans. 

L’association fonctionne sur deux principes fondamentaux : l'autogestion et l'autofinancement. Elle a commencé avec un budget nul et repose principalement sur le volontariat. Au niveau de la gouvernance, elle est gérée par un comité collégial d'environ 13 personnes, chacun ayant des responsabilités spécifiques (programmation, gestion du café, etc.), la maison se distingue par sa structure collaborative.

La Maison citoyenne continue d'évoluer avec l’objectif de renforcer la coopération et l’engagement des bénévoles tout en s’adaptant aux défis de la gestion collective (par exemple, mobiliser les bénévoles et créer une culture commune).

Territoire 100% apprenant

Territoire 100% apprenant est une approche innovante qui met l’accent sur l’apprentissage coopératif pour résoudre les défis contemporains, en s'appuyant sur des relations de confiance et une évaluation rigoureuse de l'impact. C’est une initiative développée à partir d'un programme européen pour promouvoir l'économie sociale dans l'Eurométropole. L’idée est de concevoir une nouvelle approche pour relever les défis écologiques et sociétaux.

L'initiative se concentre sur des domaines tels que le bien-être, la santé, l'emploi, l'entrepreneuriat et l'écologie, en utilisant une approche coopérative. La démarche « 100% apprenant » vise à élaborer des pédagogies croisées pour répondre aux enjeux de transition en mode coopératif, en impliquant des entreprises de l'économie sociale (ESS) et des citoyens.

Les principaux axes sont :

  1. Création de relations de confiance : Il s'agit de construire des relations solides pour favoriser la coopération et créer une dynamique coopérative. La confiance joue un rôle crucial dans la collaboration et les dynamiques territoriales, et doit être mesurée pour évaluer son impact.
  2. Mesure d’impact : Analyser comment la coopération influence les projets et les dynamiques territoriales. Par exemple, pour le Labo des partenariats, les 48 projets soutenus touchent environ 8% de la population de Strasbourg.

Commown

Commown est une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) créée en 2018, qui cherche à contrer les externalités négatives liées aux appareils électroniques, comme l’obsolescence programmée et les pratiques de consommation non durables. Leur modèle se distingue par la location sans option d’achat de terminaux électroniques, avec un fort accent sur la réparabilité et la durabilité des produits (comme les Fairphones).

  • Modèle économique : Commown propose un service de location d'appareils électroniques, incluant la prise en charge des pannes, le renouvellement de la batterie, la réparation, et un système d’exploitation libre. L'objectif est de sortir du modèle traditionnel basé sur l'extraction et la vente de produits conçus pour ne pas durer.
  • Développement et impact : Depuis sa création, l’entreprise a évolué de l’offre pour particuliers vers des clients professionnels et collectivités. Avec environ 5000 appareils en circulation, Commown a atteint un chiffre d’affaires de plus d’un million d'euros en 2023, bien que l’entreprise ne soit pas encore à l'équilibre financier. Elle emploie 15 personnes en CDI et 15 en alternance.
  • Approche tarifaire : Commown, qui cherche à établir des prix justes en collaboration avec ses sociétaires, envisage également des options solidaires, comme des mensualités suspendues pour les personnes en situation précaire, mais pour mettre en place de telles initiatives, il faut s'assurer d'avoir un certain niveau de rentabilité.
  • Engagements et influence : Commown a été impliqué dans la conception d’un indice de réparabilité des appareils électroniques, mis en place par le gouvernement. Ils collaborent avec d'autres acteurs pour influencer les politiques sur la réparabilité, même si les résultats restent partiels par rapport aux grandes multinationales.
  • Vision et avenir : Commown promeut une vision radicale du numérique basée sur la mutualisation, la réparation et le réemploi. Ils explorent deux scénarios futurs : l'un avec une continuité dans la consommation de matériel, et l'autre avec une approche plus sobre et communautaire, incluant le retour à des espaces comme les cybercafés. Ils mènent également une campagne de communication avec Telecoop pour réintroduire les cabines téléphoniques en France, en réponse aux enjeux de la 6G et pour proposer des contre-récits à la surconsommation numérique.

Railcoop

Cette SCIC (Société Coopérative d'Intérêt Collectif) est une initiative coopérative pionnière visant à réactiver la ligne ferroviaire Bordeaux-Lyon. En 2014, l’État a décidé de prioriser les grandes infrastructures, comme les lignes à grande vitesse vers Paris, au détriment des petites lignes et ce, malgré la demande croissante des citoyens pour maintenir ces services.

Face à la réduction des petites lignes, Railcoop a été fondée pour exploiter cette ligne historique, tirant parti de l’ouverture du marché à la concurrence depuis 2020. Railcoop possède le train mais ne contrôle pas le réseau ferroviaire. En dépit d’une mobilisation citoyenne engagée et significative, la SCIC est confrontée à des défis financiers significatifs.

Structure et gouvernance

Railcoop fonctionne en tant que SCIC, associant salariés, bénéficiaires (citoyens et collectivités locales), et parties prenantes dans sa gouvernance. Chaque partie dispose de 20% des voix, permettant un équilibre entre les différentes parties prenantes et favorisant la recherche d’un intérêt collectif.

Environ 35 collectivités locales, principalement situées au centre de la ligne, ainsi que 15 000 sociétaires individuels, dont des citoyens engagés dans la mobilité durable et des anciens cheminots, sont sociétaires. Les collectivités, malgré l'absence de compétences ferroviaires traditionnelles, ont rejoint Railcoop pour participer à la gouvernance et à la gestion du service. Les citoyens sociétaires peuvent s’impliquer dans des cercles de co-construction, comme celui sur l’intermodalité train-vélo, pour faire remonter leurs besoins et propositions au conseil d’administration. Deux citoyens, Caroline et Valentin, nous ont partagé comment ils s’efforçaient de promouvoir l’organisation et de répondre aux questions des membres locaux.

Liquidation de l’entreprise à la suite d’un problème de financement :

Malgré une levée de fonds de 10 millions d’euros auprès des sociétaires, Railcoop avait besoin de 50 millions d’euros pour un fonctionnement viable. Le manque de soutien financier de la part des investisseurs a été un obstacle majeur, en raison de doutes sur la rentabilité et la viabilité du modèle coopératif. Léo Clavurieux de RailCoop nous a donc annoncé que l’entreprise allait être liquidée en raison de ces difficultés financières.

Malgré cela, la mobilisation des 15 000 personnes reste active, et des efforts sont faits pour maintenir l'engagement et explorer des solutions pour la pérennisation de la mobilisation au delà de la fermeture de la coopérative.

Plusieurs points clés des échanges :

Vie associative et engagement des sociétaires : le cas de RailCoop

  • Railcoop a réussi à engager un grand nombre de sociétaires (15 000) à réfléchir ensemble à travers toute la France, ce qui est unique dans le monde coopératif. Bien que plusieurs centaines de personnes se soient impliquées pour animer le réseau, une grande partie est restée inactive. Cela a représenté une difficulté importante pour l'organisation. Mais, malgré l'échec potentiel de Railcoop, cette dynamique collective d’une grande ampleur a été précieuse et ne doit pas être perdue.
  • Caroline, un de ces sociétaires de RailCoop, a témoigné de sa motivation a s’engager dans la vie associative. Elle s’est d’abord impliquée car elle a constaté une dégradation du réseau ferroviaire français, qui nécessitait souvent des détours via Paris pour se déplacer. Elle est contre l'autosolisme et voit dans le train un moyen de se regrouper, bien qu'elle remarque un attachement fort au confort de la voiture personnelle. Elle se dit motivée par l'expérience et cherche des moyens pour continuer à s’impliquer, même après la fin de Railcoop.
  • Un autre défi : la diversité des collectivités sociétaires : Railcoop rassemble 35 collectivités avec des affinités politiques variées, allant du centre-gauche au centre-droit. Cette diversité reflète la nature hybride de Railcoop, à la fois structure d’économie sociale et privée dans un secteur historiquement public. Le défi est que certaines collectivités de centre-gauche soutiennent Railcoop en raison de son statut d’économie sociale et solidaire (ESS), d’autres collectivités, plus centre-droite y voient une alternative à la SNCF. Une partie des syndicats est aussi défavorable à l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché, ce qui complique encore la position de Railcoop. Railcoop a donc dû maintenir une position apartisane pour naviguer entre ces divers intérêts politiques et syndicaux.

L’intercoopération favorise un écosystème local

  • La présence de Railcoop dans le sud-ouest et en Alsace, ainsi que la coopération avec d’autres coopératives comme Commown et Citiz, a facilité l'expansion de certaines organisations, mettant en valeur le modèle coopératif et favorisant l’engagement régional.

La dynamique bénévole

  • La gestion bénévole est un atout mais pose des défis en termes de coordination et de formation. Dans certaines organisations, la gestion des conflits est un enjeu majeur et nécessite des stratégies adaptées pour maintenir une bonne dynamique collective.
  • Impliquer une diversité d’acteurs. Le défi principal est d'atteindre et d'impliquer des publics divers tout en construisant la confiance et en expliquant l'impact des actions. Les initiatives actuelles sont souvent orchestrées par des milieux éloignés des communautés cibles. Les projets d'innovation sociale peuvent être bien accueillis par des communautés engagées, mais la démocratisation reste un défi. Une suggestion était d’intégrer des animateurs socioculturels pour travailler avec des publics variés et construire des méthodes de confiance progressive. Il a aussi été observé que la pédagogie, même pour des actions simples, aide à la prise de conscience de l'impact et génère du mimétisme de groupe. Enfin, la mesure de l’impact est complexe mais importante, et il est crucial de reconnaître que même des engagements modestes peuvent être significatifs.
  • La complexité des dynamiques autogérées : La navigation dans des contextes flous et la co-construction de modèles d'autogestion sont compliquées. Il est essentiel de fédérer les mouvements et de simplifier le message pour qu'il soit accessible et compréhensible par tous. La construction d’une culture commune est aussi un défi, surtout dans un cadre autogéré où les attentes et les pratiques peuvent varier.
  • Encouragement à l'engagement. Selon le Labo des partenariats, beaucoup de Français souhaitent s'engager, mais seulement 20% passent à l'action. Pour les attirer, il est important de créer un cadre bienveillant, organiser des réunions, offrir un accompagnement individuel et former les entrepreneurs à cet accueil. L'objectif est d'augmenter l'implication citoyenne pour maximiser l'impact des structures sur le territoire. Pour favoriser la participation, le défi est de permettre des engagements ponctuels sans culpabiliser ceux qui ne peuvent pas s'engager constamment.
  • Engagement multiple. à l'inverse, certains sociétaires, appelés « serial sociétaires », sont impliqués dans plusieurs coopératives. Parfois surchargées, cela pose des défis en termes de participation active et de gestion démocratique.

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Transition socioécologique et changement systémique
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Intégré par Barbara Duroselle, le 8 septembre 2024 19:20

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Publication

8 septembre 2024

Modification

8 septembre 2024 19:20

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Pour citer cette note

Barbara Duroselle. (2024). 10. Collectivités et mobilisation citoyenne : quelques réflexions. Praxis (consulté le 10 novembre 2025), https://praxis.encommun.io/n/AbJv-lluGf4Y9V5TTkcR4QdXIEo/.

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