Le journalisme autochtone

Par APTN National News | Ayant fait carrière en journalisme autochtone pendant neuf ans, Caroline Nepton Hotte, professeur à l’UQAM, nous donne son point de vue sur le journalisme autochtone au Québec.

Contexte

• Il y a peu de journalisme autochtone en français au Québec
• Le journalisme autochtone nécessite des connaissances sur les dossiers et les enjeux nationaux autochtones, car autrement, on risque d'échapper bien des aspects et de se diriger vers des stéréotypes.
• En français, on a besoin de relève, de jeunes qui sont intéressés à penser, à réfléchir et à suivre les nouvelles dans les communautés.

Pourquoi y a-t-il peu de relève?

• Quand on débute en journalisme, on débute à la pige.
• Cela implique qu'on a énormément de travail à faire pour faire reconnaître notre plume, notre angle d'analyse, et ce, avec très peu de moyen.
• Ça demande donc de travailler ailleurs et d’être journaliste à temps partiel. Les journalistes autochtones ont cependant l'avantage de connaître les communautés, de connaître les codes, d’avoir les sensibilités et de parler la langue. Cela les aide grandement à entrer en contact avec les communautés.
• Mais tout cela prend du temps.

Qu'aimez-vous le plus de votre travail de journaliste autochtone?

• Le fait d’apprendre à écouter.
• Les Autochtones savent combien le silence est important dans les communications.
• Et c'est ce qu'il y a de magnifique dans notre travail: aller voir les gens, prendre le temps de les écouter et faire rayonner leur témoignage à travers le Canada.

https://www.aptnnews.ca/reportages/en-entrevue-caroline-nepton-hotte-professeur-a-luqam-et-le-journalisme-autochtone-au-quebec/