Que faire ? De la foresterie.

Couper du bois, c'est être bûcheron, diplômé ou non.

Être forestier, c'est s'occuper de, soigner, la forêt.

Pas de caribou sans (vieille) forêt, pas de coupe de bois non plus sans forêt.

Qu'est-ce qu'une forêt, et qu'est-ce qu'une vieille forêt?

Dans une "économie" comme celle d'ici, s'occuper de la forêt, c'est s'occuper de nous-mêmes.

S'occuper de la forêt au-delà des pick-ups, des VTT, des chalets privés et des autres intérêts privés, de plus en plus délocalisés, de Price à Excellence. Bref, au-delà du capitalisme financier et consumériste.

Je vous suggère ici de consulter la note "Que faire ? Des aires protégées"

Pour ce qui est de s'occuper à la fois de la forêt, du caribou, de la société, de ce qu'on appelle communément l'économie, je vous suggère une collection de documents sur ce qui s'est fait en Abitibi-Ouest : https://www.zotero.org/groups/5098194/caribou_forestier__woodland_caribou/collections/4A6LVNQF

Lors du colloque du 6-7 juin dernier de l'OIFQ sur la biodiversité ( https://oifq.com/membres/formation-continue/calendrier-des-activites/colloque-hybride-milieu-forestier-actions-concertees-pour-maintenir-la-biodiversite-2 ), j'ai pu entendre des affirmations comme "Pour que la forêt demeure une forêt" et "Les [forestiers] (sic) du futur récolteront la forêt qu'il y aura alors à récolter". Il y a un abîme de réflexion à faire dans, et entre, ces deux affirmations. Le "Forestier en chef du Québec" y intervenait et a consacré l'essentiel de sa présentation à expliquer le calcul de la "possibilité forestière. Il n'a mentionné la biodiversité qu'à deux ou trois reprises, en semblant prendre pour acquis que celle-ci découlait directement et seulement de la diversité de ce qui tient lieu de forêt, y incluant les "vieilles forêts", Quelqu'un lui a fait remarquer que ce qu'il appelait ainsi étaient des forêts de 80 ans et que ce n'étaient pas là des vieilles forêts. Je ne me souviens pas qu'il ait repris cette remarque en aucune façon dans sa réponse.