Cet article de Radio-Canada présente le mode de gestion participatif sans patron de l'entreprise Dévicom. Celle-ci serait passé de l'holocratie à l'harmocratie. Mais alors que les exemples d'auto-gestion semblent de plus en plus couverts dans la média (voir aussi par exemple cet article datant de 2017, on y fait peu de cas de la structure de propriété. L'économie sociale est-elle entrain de passer à côté d'un engouement pour des valeurs qu'elle défend pourtant depuis des décennies?
Commentaires importés
Laurent Levesque - 14 novembre 2018 à 16:26 :
Je répondrais simplement "oui."
Annie Camus - 15 novembre 2018 à 14:08 :
Je crois par ailleurs qu'il faut porter attention au secteur d'activités...les conditions de développement des entreprises dans les industries créatives et le secteur des technologies n'est pas du tout le même que dans les secteurs manufacturier ou des services de proximité. Quand les ressources abondent, c'est plus facile de se dire hola ou harmo...
Laurent Levesque - 19 novembre 2018 à 10:21 :
C'est important d'en tenir compte, mais à mon avis quelques succès de tels modèles dans les secteurs industriels (Morning Star, Produits métalliques Bussières) ou de services (Buurtzorg) montrent que cette approche peut marcher même dans des domaines à marges faibles. Il faut seulement l'adapter fortement au contexte, car il ne s'agit certainement pas d'un modèle "one size fits all"! En ce sens, les structures de décision de Morning Star et de Buurtzorg sont diamétralement opposées, une étant orientée pour suivre le processus de fabrication (industrielle) et l'autre étant basé sur des équipes multidisciplinaires de proximité, en lien avec leur mandat de soins à domicile.