Les politiques protectionnistes de Donald Trump, notamment l'imposition de tarifs douaniers élevés, posent des défis majeurs pour l'économie mondiale. Pour y faire face, il est essentiel de renforcer la résilience économique en diversifiant les partenariats commerciaux, en soutenant les industries locales et en promouvant l'innovation. Cette approche permettra de réduire la dépendance aux marchés extérieurs et d'atténuer les impacts des politiques protectionnistes.

Un texte de Jacob Homel pour Le Devoir
La stratégie des menaces tarifaires de Donald Trump a tout pour mettre le monde économique et la société québécoise en émoi. On nous promet un avenir sombre, où notre dépendance économique au géant américain causerait des augmentations de coûts spectaculaires sur une vaste gamme de produits dont nous dépendons.
À Québec, on parle même d’aide gouvernementale à la hauteur de ce qui a été vu durant les pires mois de la pandémie pour nous protéger de ces tarifs.
L’ordre mondial qui a prévalu, où les biens et services traversent sans heurts les frontières nationales, semble être en jeu. La réponse privilégiée, celle d’aller contre vents et marées et trouver un moyen de perdurer face à cette menace ne peut être qu’un cul-de-sac à long terme : les coffres de l’État québécois, tout comme les poches des contribuables, ont des limites bien réelles pour maintenir l’ordre économique tel qu’il est.
Il faut donc innover. Nous devons, dans ce grand moment de menace, réfléchir aux façons de faire autrement, de construire une économie qui sert les Québécois et qui sera résiliente face aux chocs tarifaires. Une économie plus locale, ancrée dans les territoires et orientée vers les besoins de base des Québécois.