Segment 2 du Jeu - C Cartes structures

Quand on se pose la question du pourquoi des tendances (et qu'on plonge donc d'un niveau dans l'iceberg du problème logement), on aborde l'explication de la situation de crise du logement par les structures.

C'est ce qui a fait que nos logements sont ce qu'ils sont y compris ce qui a fait la faiblesse actuelle du logement social. C'est aussi ce qui a fait les éventuels changements de population observés (politiques migratoires ou autres);

C'est bien sûr le manque de littératies y compris financière et la quasi absence de socialisation efficace des connaissances sur la question du logement qui fait que nous méconnaissons largement la diversité des réalités logement vécues par nos voisins et voisines immédiats.

C'est ce qui nuit en général comme le travail en silo, les politiques électoralistes qui simplifient et recherchent des boucs émissaires ou les politiques à courte vue qui ne tiennent pas assez compte, par exemple, des enjeux de santé liés au logement, préparant ainsi d'autres problèmes sociaux à venir;

Ce sont encore les réglementations et régulations insuffisantes, des écarts de richesse et de patrimoine notamment, le manque d'agileté des pouvoirs publics et le fait que, en période de crise, les différents paliers de gouvernement se précipitent pour créer des programmes et des mesures manquant de coordination entre-elles.

Mais de tous ces facteurs, le fait que certains sous-groupes soient victimes de discrimination vis-à-vis du logement, et ce depuis très longtemps, doit absolument être mentionné quand on s'intéresse aux enjeux structuraux du logement.

La situation des femmes, des personnes issues des diversités ethniques et religieuses, des autochtones, des personnes en situation de handicap ou à besoins particuliers, des migrants ou des réfugiés est particulière et, là aussi, il faut en examiner le comment et le pourquoi si on veut mieux comprendre pour mieux agir.

Ces analyses, maîtrisées au moins par certains d'entre-nous, sont aussi à notre portée de la même façon que, n'étant pas médecin, un malade peut tout de même se faire expliquer et mieux comprendre pourquoi l'un de ses organes dysfonctionne.