Dans le cadre de l'événement Porteurs de culture, vecteur de santé - 4e édition
Par
- Les Broches à foin : développer les capacités d’expression des enfants par le théâtre
- Mélodie Ouelette, Ô Cirque - Cirque social Sherbrooke : se rencontrer grâce à la pratique des arts du cirque
- Emmanuelle Calvé : le corps poétique ou comment raconter la vie des personnes aînés par le mouvement et les arts visuels

Synthèse
- Les Broches à foin font du théâtre et de la formation avec les enfants.
- Reçoivent un soutien de la municipalité, qui est facilitant.
- “On part du principe que tout le monde peut faire du théâtre”
- “La différence est quelque chose qu’on souhaite et qu’on cherche à valoriser.”
- Ô Cirque est un cirque social à Sherbrooke.
- C’est un prétexte rassembleur pour créer une expérience humaine, positive.
- Ça permet de collaborer, faire confiance aux autres, se faire confiance, permettre aux autres de nous faire confiance…
- C’est important dans le processus de donner la parole à chacun, dans un espace sécuritaire.
- La mixité sociale fait partie de la mission, pour mieux apprendre des autres.
- Un intervenant psychosocial est présent au besoin, si quelque chose doit s’exprimer.
- Emmanuelle Calvé pratique la danse, intégrant le théâtre et les arts visuels.
- Cherche à être en contact avec la poésie des gens. A été tôt à l’écoute de personnes vulnérables.
- Ces projets permettent de célébrer les courants de vie qui sont déjà là, les mettre en lumière, de créer de nouvelles connexions. Ça donne toujours des projets différents.
- Le corps est une terre précieuse. Il faut en prendre conscience.
- Elle a un projet de recherche en cours avec aîné·es et enfants, autour de “connexions avec l’invisible”.
- Discussion à propos de la pratique :
- Nous, on enseigne pas tant la créativité, mais l’attention, entre la spontanéité et la précision.
Le fait de côtoyer une variété d’êtres humains, qui vivent des choses différentes, à chaque jour, amène une richesse. Les parcours sont si différents, et chaque chemin est valide, peut en croiser d’autre. Chaque histoire est foisonnante.
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- C’est le moment présent qui est important dans la démarche, le processus.
- “Les artistes, on passe par des chemins de l’âme, l’imaginaire des sensations. C’est un partage, ça nous apporte aussi.”
- “Beaucoup pensent que ce n’est pas pour eux. Mais il ne le savent pas encore que c’est possible. Il faut démocratiser.“
- Il y a tellement de croyances, de couches de protection à surmonter… Il faut du temps pour y travailler et laisser une réelle trace.
- La reconnaissance de l’expérience est un enjeu.
- Il y a beaucoup de besoins.
- On identifie beaucoup d’enjeux, mais on vise des choses positives, on vise des aquis plutôt que la problématique - ce qui rejoint la présentation sur la salutogénèse.
- Il y a un réel manque de reconnaissance de ce type d’approche.