Guide de rédaction pour les notes du carnet "Engagements / Commitments"

Forme des notes: Au début d'une note, il est suggéré d'adopter un style télégraphique, ou même des mots-clés, avec des termes précis et informatifs, pour présenter les engagements / actions et les territoires visés. Les 149 premiers caractères (y incluant les espaces) du texte d'une note sont les seuls (en plus du titre) qui sont récupérés pour être publié dans le bulletin. La suite de votre note peut naturellemnt présenter les détails de cette "introduction".

Quelques principes : Il s'agit de permettre d'évaluer le sérieux d'un engagement. Il ne s'agit pas de critères, de filtres ou de censure à être appliqués avant la publication, par un animateur ou un modérateur qui en serait responsable.

Nature des engagements : Ils doit s'agir d'activités dont le bilan est, ou sera, (fortement) positif en termes de protection / conservation / restauration de territoires, de ressources ou de quoi que ce soit de vivant. Ces situations ne sont toutefois pas toujours aussi claires qu'il peut le sembler à prime abord et un engagement doit être au-delà des obligations de marché, réglementaires ou légales.  À titre d'exemples:

a) Le reboisement en vue d'une future extraction commerciale, ou même comme mesure de captation de carbone ne fait pas l'unanimité. De nombreux paramètres doivent être pris en compte avant de prétendre à une action efficace et convaincante.

b) La recherche de financement pour réaliser une action peut être considérée comme un moyen, mais pas comme un engagement effectif, direct, de protection / conservation / restauration.

c) Faire des représentations en vue d'obtenir une protection pour un territoire est aussi un moyen mais ce n'est pas encore protéger ce territoire.

d) La sécurité civile ou l'adaptation aux changements climatiques, pour les différents niveaux de gouvernements, ne peuvent pas être considérés comme des options hormis pour des gouvernements irresponsables.

e) Des mesures comme le colmatage de trous de forage abandonnés, surtout si on en bouche davantage que l'on n'en creuse ou qu'on s'assure que de nouveaux trous ne puissent être abandonnés;  ou encore comme le respect effectif "d'engagements" pris dans des accords internationaux sur le climat, sont déjà plus intéressantes.

La capacité à réaliser l'engagement : La réalisation des engagements doit être à la portée du déclarant.

À titre d'exemple, on ne peut pas déclarer que l'on s'engage à protéger des emplois si on épuise les ressources desquelles ces emplois dépendent, ou encore si ces emplois dépendent d'un tiers qui en subventionne le coût ou octroie de façon discrétionnaire les ressources dont ils dépendent. Il n'y a guère qu'un employeur qui puisse lui-même prendre ce genre d'engagement en tenant compte de tous les facteurs dont il a connaissance. Une entreprise forestière qui a un plan valide et soutenable peut donc s'engager dans le cadre et l'horizon de ce plan, mais pas si elle dépend entièrement, ou presque, de plans qui ne sont pas sous son contrôle.

Des plans comportent toujours des limites. Dans ce sens et de façon générale, il apparaît souhaitable qu'une note énonce les principales contraintes qui peuvent empêcher, ou qui ont effectivement empêché, la réalisation de l'engagement.

Les mises-à-jour et modifications : La date de dernière modification d'une note ne devrait pas dater de plus d'un an. Il ne s'agit pas ici de simples énoncés généraux de mission ou d'intérêts ou de publicité d'une image de marque. Il ne s'agit pas non plus de dresser une liste de souhaits qui devraient être comblés, comme par magie, par l'État ou par le marché.

Les résultats et l'évaluation : Les résultats obtenus devraient figurer dans une note, surtout si la rédaction initiale date de plus d'un an.

Les notes Praxis permettent de "Discuter d'une note" et de "Contacter les responsables". Ces deux dernières possibilités seront aussi utiles pour l'amélioration continue du projet.