Une offre en aliments sains et locaux à l’année dans le Kamouraska.

Un « couple de jeunes trentenaires intellos » quitte Montréal pour s’établir dans le Kamouraska.

Ils viennent ainsi contribuer au changement de visage de la relève agricole. Les transferts familiaux étant légèrement moins fréquents au profit d’un démarrage d’une nouvelle entreprise. On constate également une élévation des niveaux de formation (degré de scolarité) ainsi qu’une féminisation de la relève agricole (Mundler, 2020).

Le couple offre des paniers de légumes hivernaux! Un créneau qui n’est pas beaucoup développé, mais qui, au voir du succès de la jeune entreprise qui a déjà une liste d’attente, est très prometteur.

«S’ils ont opté pour les légumes hivernaux, c’est pour œuvrer en « complémentarité » de l’offre déjà existante. « Et on est super contents. Parce que ça amène une charge de travail beaucoup plus équilibrée durant toute l’année » contrairement aux paniers d’été. « Et ça contribue à la conciliation famille-travail» explique Maha».

La charge de travail (physique et mentale) des fermier.ère.s, maraîcher.ère.s, agriculteur.trice.s est souvent très lourde à porter. Sans parler du stress financier rattaché à l’augmentation du prix des terres agricoles, des différents intrants et de la machinerie. Résultat des courses, un agriculteur québécois sur 10 prévoit mettre la clé sous la porte.

D’autres entreprises ont également décidé de se tourner vers des modèles alternatifs de production, des modèles à échelle humaine et axés vers une vocation agroécologique.