Par Radio-Canada | "Au cours des dernières années, plusieurs grandes villes du monde ont créé des zones à faibles émissions, réservées aux véhicules les moins polluants. À Montréal, un tel projet se trouve dans les cartons de la mairesse Valérie Plante, qui souhaite aller plus loin en créant éventuellement une « zone zéro émissions » au centre-ville."
- Un mouvement international
- " Amsterdam, Paris, Bruxelles, Londres et plusieurs autres villes ont institué des zones interdites à certains véhicules polluants."
- En Europe, la première motivation était de réduire la pollution atmosphérique
- "c'est la pollution de l'air qui a d'abord poussé plusieurs grandes villes européennes à créer des zones à faibles émissions en raison de la popularité des véhicules à moteur diesel sur le Vieux Continent."
- À Montréal, c'est pour l'impact environnement et le message
- "c'est davantage pour diminuer les gaz à effet de serreGES et pour lancer le signal de l'importance des transports collectifs actifs et de l'utilisation des véhicules électriques que l'idée de créer une zone zéro émissions a germé."
- Une approche graduelle d'ici 2030
- de faible émission à zéro émission: " on va commencer par une zone à faibles émissions pour se rendre à une zone à zéro émissions et on va y aller de façon graduelle,"
- débuter par les zones les plus denses: " Il faut commencer dans les zones les plus denses, donc là où les taux de possession de véhicules sont moindres et où l'acceptabilité sociale risque d'être la plus élevée"
- débuter là où l'offre de transport actif est la plus importante
- Impact potentiellement positif sur les commerces
- " Selon le quotidien belge néerlandophone De Morgen , une étude d'impacts a montré que le nombre de commerces a augmenté de 20 % et que le nombre de faillites a diminué de 7 % entre 2017 et 2018 après la création de la zone sans véhicules."
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1875460/climat-zone-zero-emission-montreal