En Grèce, face à la montée des inégalités et à l'incapacité de l'État à répondre aux besoins de tous·tes, les habitant·es s'auto-organisent pour faire des communs, de la solidarité et de la démocratie directe, les bases de nouvelles relations socio-économiques et politiques . Une entrevue réalisée par la Fondation Danielle Mitterrand :
"Christos Giovanopoulos, engagé au sein de structures de solidarité en Grèce, revient sur l'essor des initiatives de base nées dans le sillage de la crise économique de 2011. Tandis que les populations “indignées” créent des assemblées au gré de leurs occupations de place et font l'expérience de la démocratie directe, de nombreuses alternatives solidaires émergent pour répondre aux nécessités matérielles de survie face à l'austérité et combler les vides laissés par un Etat impuissant:
- Banques alimentaires,
- échanges directs entre paysans, fermiers et habitant.e.s des villes,
- trocs,
- soutien aux personnes migrantes,
- coopératives de production autogérées,
ce foisonnement d'initiatives et leurs articulations donnent corps à de nouvelles relations socio-économiques et politiques dans le pays."
