note Note générale
Le manque de logements : un enjeu complexe
Malgré les 95 000 logements construits depuis 2020, il manque encore 100 000 logements, ceux-ci ne sont pas près d’être construits puisque les économistes prévoient une baisse des mises en chantier de 32 % en raison de l’augmentation des coûts. Si on ne réussit pas à répondre à la demande, le prix des habitations risque de continuer à augmenter, et cela dès 2024.
Si on couple le manque de logements à la pénurie de main-d’œuvre, on se retrouve dans un cul-de-sac, on se croit incapable d’accueillir de nouveaux arrivants qui combleraient les postes vacants, même que dans certaines régions du Québec, le manque de main-d’œuvre rend impossible la construction de nouvelles habitations. Au Québec, 6 % des postes sont vacants, les personnes issues de l’immigration pourraient combler un bon pourcentage de ces emplois si on accueillait en moyenne 67 000 immigrants par année. Ce n’est pas tous les nouveaux immigrants qui ont besoin de logement, car si on régularisait la situation des immigrants temporaires, le Québec augmenterait sa population de 177 000 personnes disposant déjà d’une habitation. Il est donc erroné de penser que l’immigration est en partie responsable de la hausse des prix.
Dans les années 70, alors que les baby-boomers devenaient adultes, la cadence de construction avait augmenté et s’était maintenue dans les années subséquentes. Aujourd’hui, les besoins sont encore plus grands, mais si on a réussi à relever le défi il y a 50 ans, pourquoi on n’y arriverait pas maintenant ?
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Habitation et Immobilier collectif
Plus d’informationsPublication
7 mars 2023
Modification
17 juillet 2023 12:13
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