Le secteur associatif du loisir et l’économie sociale, une histoire qui ne date pas d’hier!

«Le loisir représente un vecteur de développement à la fois personnel et social, contribuant à l’épanouissement des individus et à la qualité de vie de la collectivité »

Une recherche menée par la professeure Annie Camus (UQAM) et le Conseil québécois du loisir (CQL) a permis de mettre en lumière l’historique des relations entre le secteur associatif du loisir et l’État. Sous la forme d’une ligne de temps, il est possible de suivre l’évolution du milieu, des années 1970 à aujourd’hui.

Le secteur du loisir au Québec représente 35 organismes nationaux qui rassemblent plus de 4500 organisations locales et régionales. Le loisir culturel, scientifique, socio-éducatif, touristique et de plein air forme les cinq champs d’intervention principaux de ces organisations. Selon Annie Camus, le secteur du loisir se reconnait dans l’économie sociale en raison de ses objectifs sociaux et de son modèle démocratique de prise de décision : « Depuis le milieu des années 1990, les organismes de loisir, portés par le mouvement citoyen et associatif, se reconnaissent dans les principes et règles de fonctionnement qui définissent l’économie sociale ».

Il se tiendra d’ailleurs le 23 et 24 mars prochain un Forum sur la vie associative organisé par le CQL et présidé par Annie Camus.

 «Ce sera l’occasion de rassembler les organismes nationaux de loisir et leurs membres, mais aussi des représentantes et représentants des pouvoirs publics et des milieux partenaires, comme celui de l’éducation ».

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