❗Cette note provient d'une publication partagé sur LinkedIn par le Conseil québécois LGBT. Pour consulter la publication originale.
🔹Le regret en lien avec une intervention médicale n’implique pas toujours une détransition. Et inversement, la détransition ne vient pas nécessairement d’un regret.
🔹Un large éventail de parcours différents sont regroupés sous le terme « détransition » par les études sur l'arrêt de la transition médicale :
👉Retransition vers le genre attribué au début de sa vie (« j’ai décidé que transitionner n’était pas la bonne trajectoire pour moi »)
👉Continuité dans l’exploration du genre (« j’ai arrêté l'hormonothérapie, mais je m'identifie encore comme non-binaire »)
👉Évolution de la relation entre identité de genre et orientation sexuelle (« je me suis rendu compte que je suis lesbienne et queer, pas un homme trans »)
🔹Les facteurs pouvant mener à une détransition sont divers :
👉Changement dans l’identité de genre (cisgenre, queer, non-binaire, etc.)
👉Difficultés liées au genre (problèmes reliés à l’emploi, harcèlement et pression sociale, manque de soutien familial)
👉Difficultés non-reliées au genre (limitations financières, contrindications médicales)
🔹Il faut se rappeler que le nombre de parcours de détransition est à la hausse car le nombre de parcours de transition médicale est aussi à la hausse, grâce à de meilleures conditions d'accès. Toutefois, il n'y a aucune preuve que le pourcentage de détransitions est à la hausse.***
Les recherches d’envergure sur la détransition au Québec et au Canada sont relativement rares. Si vous avez détransitionné ou avez vécu un changement important dans votre identité de genre après avoir commencé à transitionner, vous pouvez participer à l’étude en cours DARE (Analyse, représentation et exploration de la détransition) : www.thedarestudy.com***
À propos des statistiques sur la détransition : il n’existe pas de statistique universelle car la plupart des études se basent sur des échantillons différents et difficilement généralisables.