Et si on essayait la décroissance?

Le quotidien français indépendant de l'écologie Reporterre animera cette question aujourd'hui mercredi 7 juillet à 14h (heure du Québec), en ligne et en direct dès 13h45 sur sa chaîne Youtube et  sa page FB .

Description

La députée écologiste, Delphine Batho et le docteur en économie, Timothée Parrique discuteront avec vous, en direct, de la décroissance.

Fournaise au Canada, rapport du Haut conseil sur le climat, chute de la biodiversité… l’actualité ne cesse de nous rappeler que la catastrophe écologique est en cours.

Pourtant, l’économie continue à tourner comme si rien ne devait changer, comme si le système de production n’était pas la cause des dégâts écologiques. Mais il y a moyen de faire autrement, il faut le poser clairement sur la table : Et si on changeait l’économie, et si on essayait la décroissance?

Commentaire importé

Jerry Espada - 8 juillet 2021 à 11:48 :
Le compte-rendu et la vidéo : https://reporterre.net/Video-Et-si-on-essayait-la-decroissance-Le-recit-...
il faut agir maintenant, "S’il n’y a pas de décroissance choisie, il y aura une décroissance subie et violente (...) des écosystèmes se sont déjà effondrés, la vie des gens qui en dépendent s’est déjà beaucoup dégradée. Il faut agir pour le présent et penser à l’économie régénérative, qui va réparer un peu les dommages créés par quelques siècles de capitalisme effréné".
La décroissance c'est 4 concepts : soutenabilité, justice, bien-être et démocratie. C'est la réduction planifiée et démocratique de la production et de la consommation dans les pays riches, pour réduire les pressions environnementales et les inégalités, tout en améliorant la qualité de vie.
Il faut définitivement sortir du "totem de la croissance". Même la croissance verte ne peut pas marcher. Il n'y a même plus de corrélation entre croissance et emploi, ni entre croissance verte et baisse significative des GES,
il faut opérer une rupture avec le consumérisme, et se fixer des objectifs autres que l’augmentation du PIB, comme le niveau d’éducation, la santé ou encore la biodiversité.
Côté leviers économiques, les entreprises doivent devenir à « lucrativité limitée », comme cela existe dans le secteur de l’économie sociale et solidaire et se constituent en coopératives.
Il est clair que pour y arriver il faudra faire preuve « d’innovation, de créativité et d’intelligence ».