Les hommes avaient perdu le goût

De vivre, et se foutaient de tout

Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas

Pour eux c'était qu'du cinéma

Le ciel redevenait sauvage

Le béton bouffait l'paysage, d'alors

 

Les loups ouh-ouh, ouh-ouuh

Les loups ont avili la démocratie

Soit par défis, soit par dénis

Les loups ont rugi de leurs cris

Cessez de rire, charmante Elvire

Les loups ont transmis leur mépris.

 

Et v'là qu'il fit un rude hiver

Cent congestions en fait divers

Volets clos, on claquait des dents

Même dans les beaux arrondissements

Et personne n'osait plus le soir

Affronter la neige des boulevards, alors

 

Les loups ouh-ouh, ouh-ouuh

Les loups ont nourri la pandémie

Soit par défis, soit par dénis

Les loups ont nui à autrui

Cessez de rire, charmante Elvire

Les loups ont transmis la maladie.

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30 janvier 2022

Modification

17 février 2023 09:12

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