Un sociofinancement pour Enquêter sur Airbnb
Pourquoi un sociofinancement ?
Cette campagne de sociofinancement a pour but d’engager des journalistes d’expérience pour enquêter sur Airbnb et d’autres plateformes d’hébergement temporaire, sur les politicien·nes qui ignorent le problème et sur l’impact qu’ils ont sur la hausse vertigineuse du coût des loyers.
Grâce à un partenariat innovant entre Pivot et Ricochet Media, nous prévoyons embaucher des journalistes d’enquête d’expérience à Montréal (Sam Harper en français et Zachary Kamel en anglais), à Toronto (Anupriya Dasgupta) et à Vancouver/Victoria (Brishti Basu et Jimmy Thomson) pour un mandat de deux mois – à un salaire décent – afin de produire du journalisme d’investigation d’impact dans les deux langues.
Des grandes villes aux villages, il est temps de regarder sous le capot de l’hébergement temporaire au Québec et au Canada. Mais nous avons besoin de votre aide pour financer ce projet pour rendre redevables Airbnb et les politicien·nes qui ont permis ses excès.
Voici ce que vous devez savoir
Il y a autour de 16 566 Airbnb illégaux au Canada, selon les derniers chiffres de l’IJF (Fondation du journalisme d’investigation). Qui sont, parmi eux, les gros joueurs qui opèrent des hôtels Airbnb ayant des douzaines, voire des centaines d’unités?
Lorsqu’Airbnb a été introduit au pays, la plateforme était présentée comme une solution permettant à des individus de louer une chambre libre ou un logement au sous-sol. Ce n’est plus le cas, et depuis longtemps. Airbnb est essentiellement un opérateur hôtelier.
Qui sont ces propriétaires? À qui appartiennent les bâtiments qui fournissent ces locations à court terme? Le marché locatif à court terme est-il concentré dans les mains d’un petit nombre d’« hôtes »? Qui sont les pires délinquants? Comment font-ils pour déjouer la réglementation? Est-ce que la réglementation provinciale et municipale est adéquate? Est-elle respectée? Sinon, que font les politicien·nes pour endiguer le problème? Qu’est-ce qui les empêche de passer à l’action? Beaucoup d’élu·es sont propriétaires de logements, mais certains sont-ils également des opérateur·trices d’Airbnb?
À l’aide des données de la plateforme Airbnb et des registres d’évaluation foncière des villes concernées, nous proposons de répondre à ces questions afin de mettre en lumière les entreprises, personnes et réseaux qui profitent de la situation actuelle au détriment des locataires.