
Pour des villes vivantes, nouveau projet de recherche-action porté par Nature Québec. À travers ce projet l’organisme souhaite réfléchir davantage aux points de convergences entre les déplacements actifs, l’équité environnementale et l’accès à la nature de proximité, et ce, de façon inclusive.
La ville est vécue et utilisée différemment par chacun.e de ses habitant.e.s selon des facteurs de genre, d’âge, de classe, etc. Le projet de Nature Québec vise à récolter ces expériences de la ville et en particulier celles qui se situent en dehors des canaux traditionnels de communication mis en place par la ville pour connaitre l’opinion des citoyen.enne.s.
« Le parent monoparental qui cumule deux emplois pour boucler ses fins de mois, la personne qui vient tout juste de sortir de l’itinérance, ou encore l’aîné·e qui vit de l’isolement, illustre Mathieu Béland, voilà des personnes dont on cherche à faire entendre la voix. Notre projet Pour des villes vivantes a donc pour objectif de créer des trames vertes de proximités (qui conjuguent accès à la nature et mobilité active) avec et pour ces deux clientèles principales : les aîné·e·s et les personnes en situation de défavorisation matérielle et sociale. »
Le projet de recherche-action devrait déboucher sur la publication d’un Agenda 2030 au printemps 2024 qui permettra des aménagements vivants et sécuritaires basés sur l’expérience des habitant.e.s.
« Si on prend soin des personnes les plus vulnérables dans notre société, insiste Mathieu Béland, si on aménage nos villes en fonction de leurs besoins, du même coup, on va répondre aux besoins du plus grand nombre. Car, dans les villes où même les plus vulnérables se sentent bien, tout le monde va bien s’y sentir. »
Références
100 degrés. (2023). Pour des Villes vivantes, plus vertes et inclusives.