Transformer des terres ravagés par l’agro-industrie en paradis permacole

Laurie Debove nous présente le portrait d'Anthony et Zoé qui se sont donné comme défi de redonner vie à 7 hacre de terre cultivée en maïs industriel. Une initiative inspirante pour imaginer les voies possibles pour guérir le territoire agricole du Québec.

Extrait

Ce jeune couple de permaculteurs s’est lancé un défi fou : transformer 7ha de terres ravagées par la culture du maïs industriel en un paradis permacole. Depuis 4 ans, ils bûchent sans répit pour bâtir leur rêve : une ferme pédagogique préservant des races animales anciennes et produisant œufs, fruits et légumes dans le respect des principes de la permaculture. Aujourd’hui, les animaux sont arrivés sur le terrain, un étang a été créé, de nombreux arbres et arbustes ont été plantés, les premiers légumes ont été récoltés. Il leur reste une étape cruciale : construire un pôle agricole destiné à accueillir villageois, paysans et visiteurs.

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Idées à retenir

  • Année 1 : ensemencement d'un couvert végétal et décompactage du sol
    • On a mis des amendements comme du fumier et pas mal de matière végétale. C’était un moment de pure euphorie où j’ai planté 3700 piquets d’acacia à la masse, en faisant d’innombrables allers/retours pour les installer. Si un drone était resté pendant 4 ans là-haut, il aurait filmé une vraie fourmilière. »
  • Un projet clair: une ferme landaise à vocation pédagogique
    • maraîchage avec des semences paysannes
    • conservation de races anciennes d'animaux
    • poly-élevage pour amender le sol
    • système agroécologique
  • Défis et enjeux rencontrés
    • Une montagne de paperasse administrative
    • Invasion du liseron
    • Un burn-out après 3 ans de dur labeur
    • Tension entre l'envie de prendre soin de la terre et l'impératif de rembourser les prêts
  • Développement d'un pôle agricole
    • "On l’appelle Pôle Agricole mais ce sera plus l’art de l’humain. Le but c’est que cela soit un lieu de rencontres, entre un point d’accueil et la vente directe à la ferme, un atelier de transformation, du stockage de récoltes et matériel, mais aussi un salon de thé. J’aimerais aussi y créer un four à pain communal"
  • Recours à du financement participatif

« Nous voulons développer la connaissance et la reconnaissance du monde agricole local, transmettre notre savoir et savoir-faire puis surtout, sensibiliser les publics pour redonner du sens à ce qu’ils consomment. » renchérit Zoé

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Intégré par Équipe En commun, le 18 avril 2023 15:39
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Fermes, épiceries et marchés alternatifs, S'inspirer (cas inspirant), Agriculture alternative (paysanne, féministe, décoloniale, ...)

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18 avril 2023

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3 juillet 2023 15:27

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