Faire une erreur est humain, mais savoir la réparer est une véritable compétence. Trop souvent, nous nous arrêtons à des excuses superficielles ou nous évitons la conversation par peur du conflit. Pourtant, la réparation est la clé de relations solides et sincères.
Christabel Mintah-Galloway nous propose ici quelques étapes concrètes pour reconnaître son impact, reconstruire la confiance et cultiver des liens plus profonds.

Traduction libre d'une publication de christabelmintahgalloway sur Instagram ✨
Pas sûr·e de savoir comment réparer après une erreur ?
La réparation est une compétence que tu peux développer.
Voici par où commencer…
Étape 1 : Reconnaître le tort causé sans se défendre
Au lieu de dire « Désolé·e que tu le prennes comme ça. », essaie : 👉 « Je vois que mes actions t’ont blessé·e. Ce n’était pas mon intention, mais j’en prends la responsabilité. »
❌ Laisse tomber les excuses. Assume ton impact.
Étape 2 : Demander ce dont l’autre a besoin et écouter vraiment
De quoi l’autre personne a-t-elle besoin pour se sentir en sécurité à nouveau ?
A-t-elle besoin de distance, d’un plan d’action, ou de constance ?
Peux-tu lui offrir cela ? Sois honnête sur tes capacités.
Étape 3 : Tenir ses engagements et laisser du temps
Réparer, ce n’est pas juste dire les bons mots, c’est poser des actions cohérentes.
Pose-toi cette question : 🔸 Est-ce que je me comporte différemment ?
La confiance se construit avec un comportement fiable et répété.
Évite ces pièges fréquents de la réparation :
⚠️ Vouloir aller trop vite (« Tu n’es pas encore passé·e à autre chose ? »)
⚠️ Utiliser les excuses comme une arme (« J’ai dit pardon, tu veux quoi de plus ? »)
⚠️ S’attendre à une confiance immédiate (La confiance se reconstruit, elle ne se décrète pas.)
La réparation est la clé du soin collectif
Si nous ne savons pas réparer, nous ne pouvons pas construire de vraies communautés.
Lorsqu’une rupture survient dans un mouvement, une amitié ou un espace collectif, que faisons-nous ?
🔸 Pratiquons-nous une réparation sincère ? 🔸 Ou écartons-nous les gens, comme le capitalisme nous l’a appris ?
Soutenir la création d’espaces où le soin et la réparation sont possibles
Je lève des fonds pour construire un centre jeunesse au Ghana, un lieu basé sur la réciprocité et la guérison collective.
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