Dans le cadre de notre communauté de pratique en santé et mieux-être au travail d'avril 2025, nous avons exploré avec Mathieu Bister de Boostalab le thème de la délégation comme levier pour mieux gérer notre charge de travail – et celle de nos collègues!
Alors, que gagnerions-nous à déléguer davantage? Les réponses ont été éloquentes : plus de collaboration, un meilleur usage des forces de chacun, un vrai coup de pouce quand on en a besoin. On a aussi parlé de soulagement, de sérénité, de réduction du stress, et même de développement de projets. En prime? Une contribution à la rétention du personnel.
Mais qu’est-ce que déléguer, au fond? Pour plusieurs, ça commence par une question stratégique : "Est-ce que cette tâche doit absolument passer par un DG ou une adjointe?" Déléguer, c’est faire des choix réfléchis, qui incluent non seulement la tâche, mais aussi l’imputabilité. Cela dit, on reconnaît que ce n’est pas toujours simple : quand tout le monde est déjà très chargé, ça peut devenir un vrai casse-tête.
Et comment la délégation peut-elle nous aider à mieux gérer notre charge de travail (et celle des autres)? Un point marquant : certaines personnes ont une forte identité liée aux tâches qu’elles accomplissent. D’où l’importance de clarté sur qui fait quoi, pour que la délégation ne devienne pas une zone floue, mais bien une source d’efficacité partagée.
Un autre outil dans notre boîte : la matrice urgent-important
Pour nous aider à faire des choix plus éclairés, l’atelier nous a aussi proposé de revisiter un classique qui gagne à être (re)connu : la matrice d’Eisenhower. Cet outil simple mais puissant nous invite à distinguer ce qui est urgent de ce qui est important, afin d’orienter nos priorités de manière plus intentionnelle.
🔹 Urgent et important? On traite tout de suite, on planifie les suivis.
🔹 Important mais pas urgent? On le planifie dans notre agenda.
🔹 Urgent mais pas important? Peut-être à déléguer!
🔹 Ni urgent ni important? À reconsidérer… ou à éliminer.
Cette réflexion peut aussi devenir une porte d’entrée vers la délégation. En se demandant “Est-ce vraiment à moi de faire ça?”, on commence à faire de la place – pour soi, mais aussi pour les autres. Car déléguer, ce n’est pas seulement se libérer du temps, c’est aussi mobiliser son équipe, faire grandir les talents, et cultiver une culture de confiance et de partage.
💡 Enfin, l’atelier nous a invité·es à passer à l’action avec un petit défi personnalisé : identifier une tâche à déléguer, déterminer le bon niveau de délégation (parmi les 5 proposés), et surtout… oser faire le premier pas.
En résumé…
Déléguer, c’est une stratégie gagnante à plusieurs niveaux : moins de surcharge, plus de collaboration, et une équipe qui avance ensemble. Ce n’est pas toujours simple, mais c’est un muscle qui se développe. Un pas à la fois!
📃Vous trouverez en fichier joint les outils de supports à l'atelier ainsi que les différentes formations offertes par Boostalab.pdf communaute-de-pratique-coesion-sp-cote-nord-deleguer-gtp-37428 Boostalab 2025pdf boostalab-apercu-des-produits-et-des-themes7471 Boostalab 2025
