Par La 27e Région | " Les effets combinés des crises écologiques, géopolitiques, des inégalités croissantes conduisent de nombreux territoires à rechercher de nouveaux paradigmes de développement économique, et à recomposer leurs approches au service d'objectifs de transition écologique, de justice sociale, de relocalisation...
En Europe et au-delà, de nouveaux modèles émergent ; les économistes qui défendent des approches de « Foundational economy » encouragent par exemple l'adoption de politiques de développement économique réorientées vers nos besoins fondamentaux.
- Besoin de créer un nouveau contrat économique, social et environnemental
- "partager la responsabilité entre acteurs publics, entreprises locales et habitant.e.s, pour ré-inventer une économie fondée sur les ressources locales, dans un objectif de relocalisation de la richesse et de préservation de l’environnement"
- Besoin d'inventer des instances pour gérer collectivement les ressources clés d'un territoire
- Cas inspirants: Community ownership en Écosse
- Besoin d'une planification collective et micro-locale pour repenser le partage des responsabilités
- Cas inspirant: Les Schémas d'aménagement ouverts (des Éclaireurs)
- Besoin d'une nouvelle description de poste pour les responsables du développement économique
- Nouvelles compétences, posture et responsabilités
- Facilitateur : "pour mobiliser la diversité des parties prenantes du territoire et faire émerger une vision collective"
- Bricoleur : "pour intégrer des logiques de co-financement qui permettent à la collectivité de se donner de nouveaux leviers d’action et de s’assurer une gouvernance plurielle des projets"
- Tête chercheuse : "pour décrypter et mettre en perspective une diversité d’enjeux, sur les questions foncières par exemple"
- Nouvelles compétences, posture et responsabilités
- Besoin d'un nouveau récit politique pour un nouvel imaginaire économique
- Besoin de dépasser l'approche du "marketing et du branding territoriale"
- qui exacerbe ++ formes de compétition au détriment de la coopération
- qui est basée sur une attractivité sans limite
- qui repose sur une gestion à court terme
- dont le succès
- se mesure via des indicateurs traditionnels
- " flux directs, nombre d’emplois générés, taille des entreprises accueillies, bénéfices générés par le tourisme"
- sans tenir compte des conséquences de l'impact sur l'équilibre du territoire
- "les coûts écologiques, humains, financiers"
- se mesure via des indicateurs traditionnels
- Besoin d'un modèle fondé sur les besoins prioritaires des habitant·es du territoire et une vision à long terme
- Besoin de dépasser l'approche du "marketing et du branding territoriale"
- Besoin d'approfondir, d'enrichir et de partager largement les chantiers qui ont été initiés
- via un travail de sensibilisation, de formation
- via un travail de recherche-action
- via un travail d'expérimentations distribuées
