INSCRIPTION - Webinaire : « Facteurs associés à l’adhésion aux croyances et préjugés vis-à-vis des violences sexuelles chez

✅ Conférencière : Sonn Castonguay-Khounsombath
- Psychoéducatrice et Chargée de cours au Département de psychoéducation, Faculté d'éducation, UdeS;
- Membre étudiante du Groupe de recherche et d’intervention sur les adaptations sociales de l'enfance (GRISE);
- Membre de la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d'enseignement supérieur.

✅ Coauteures : Geneviève Paquette, Manon Bergeron et Alexa Martin-Storey.

✅ Date & heure : Lundi 14 février 2022, 11h30 – 13h30
✅ Modalité : en présentiel (Salle A1-128) + visioconférence à confirmer

✅ INSCRIPTION OBLIGATOIRE avant le 10 février : https://forms.gle/WdLBiYqSTuNNWaXF9

Bienvenue à toustes! Étudiant•es ou non! Nous travaillons actuellement à une formule hybride (en présentiel ET en visioconférence).

Dans le cadre de cette conférence, Sonn Castonguay-Khounsombath présentera le fruit de ses travaux de maîtrise en recherche à titre d'étudiante membre du GRISE. Ces travaux s'inscrivent dans ceux de l'Enquête sur la sécurité, la sexualité et les interactions en milieu universitaire menée par la Chaire sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d'enseignement supérieur.

📑MISE EN CONTEXTE📑

Près de 75 % des personnes étudiantes rapportent avoir subi de la violence sexuelle durant leurs études supérieures (Fedina et al., 2018). Les cibles les plus communes des programmes de prévention de la violence sexuelle en milieu universitaire (VSMU) sont l’augmentation des connaissances sur la problématique ainsi que le changement des attitudes, telles que les croyances et préjugés vis-à-vis des violences sexuelles (CPVS). Par exemple, l’acte d’intervenir afin de contrer une situation de violence sexuelle qui est visé par les programmes d’intervention basés sur les témoins actifs serait en partie lié à l’adhésion aux CPVS. Conceptualisées à l’origine par Burt (1980), les CPVS sont des croyances qui culpabilisent les victimes de violence sexuelle, banalisent les gestes de violence sexuelle ou déresponsabilisent les personnes qui en commettent. Or, la littérature montre que jusqu’à 25 % des étudiantes et étudiants sont en accord avec des CPVS et que certains sous-groupes de personnes étudiantes adhèrent plus aux CPVS (Groupe de travail sur le respect et l’égalité, 2015; Hayes et al., 2016).

Utilisant de manière secondaire les données de l’Enquête sur la sécurité, la sexualité et les interactions en milieu universitaire (ESSIMU), les objectifs de la présente étude étaient d’identifier les facteurs associés à l’adhésion aux CPVS chez les personnes étudiant en milieu universitaire (n = 6 467) en tenant compte du genre (femme, homme, personnes s’identifiant à des minorités de genre). Les résultats de cette étude permettent d’identifier des facteurs associés à l’adhésion aux CPVS chez les personnes étudiantes, tels que le genre, l’âge, le cycle d’études, l’appartenance à une minorité visible, l’orientation sexuelle; avoir été confident d’une VSMU et avoir été victime de violence sexuelle et que des facteurs différents sont associés à l’adhésion au CPVS selon les sous-groupes fondés sur le genre. Ce faisant, les résultats de l’étude nous permettent de cibler les caractéristiques des étudiantes et étudiants susceptibles d’adhérer davantage aux CPVS et de mieux orienter les efforts de prévention de la VSMU, efforts qui au sein desquels il est primordial d’inclure un volet axé sur la diminution de l’adhésion aux CPVS.​

🔷 Ce webinaire est organisé par ConcertAction Femmes Estrie (CAFE), la table régionale de défense de droits des femmes, dans le cadre du projet "Lien avec les établissements d'éducation supérieure de l’Estrie".

Pour plus d'informations, contactez Laurence Charleston à : coordoprojets@concertactionfemmesestrie.org .

Merci de votre intérêt!