note Note générale

Documentaire - Je m'appelle Humain

« Sauvage » dit Joséphine Bacon, « ça veut dire être libre entièrement. »

Lorsque les anciens nous quittent, un lien avec le passé disparaît avec eux. La femme de lettres innue Joséphine Bacon incarne cette génération témoin d’une époque bientôt révolue. Avec charisme et sensibilité, elle mène un combat contre l’oubli et la disparition d’une langue, d’une culture et de ses traditions. Sur les traces de Papakassik, le maître du caribou, Je m’appelle humain propose une incursion dans l’Histoire d’un Peuple multimillénaires aux côtés d’une femme libre qui a consacré sa vie à transmettre son savoir et ce lui de ses ancêtres. Dans sa langue, innu veut dire « humain ».

Un guide d'accompagment pour continuer les discussions et réflexions

« Le documentaire Je m’appelle humain nous transporte dans un univers chargé d’émotions, de rêves pour le futur ainsi que de nombreux questionnements. Ce guide d’accompagnement vous propose donc d’élargir vos connaissances et d’enrichir vos réflexions face à certaines thématiques abordées dans le long métrage. Il vous permettra aussi d’ouvrir un espace de discussion et de partage, de souligner des problématiques, de réfléchir collectivement sur les rôles de chacun(e), sur les actions que nous sommes en mesure de mettre en œuvre.

Pour avoir une meilleure compréhension de la vie de Joséphine, de celles des aînés(es) qu’elle raconte, des visions du monde Innu et des autres peuples autochtones que nous côtoyons sur leurs territoires ancestraux, ce guide vous présentera, tout d’abord, une terminologie à proposer lors de vos échanges. Grâce à un bref portrait des Autochtones au Kanata et au Kepek, vous serez aussi en mesure de prendre conscience de la pluralité et la richesse des cultures millénaires des Peuples Autochtones. Vous serez ensuite invités à réfléchir et à partager vos réflexions sur différents thèmes issus du documentaire. Plusieurs ressources seront aussi mises à votre disposition tout au long du guide, que vous pourrez, à votre tour, diffuser dans vos groupes, dans vos classes, dans vos organismes et institutions.

Afin de créer une discussion constructive, nous vous proposons d’ouvrir la séance sous forme de cercle de partage. Le cercle, pour la plupart des nations autochtones, représente souvent la continuité, l’évolution et l’égalité. Avant de former le cercle de partage, assurez-vous que les participants et participantes soient en faveur d’ouvrir un espace sécuritaire culturellement pour tous et toutes, un espace respectueux et inclusif. Des esprits ouverts seront de mise pendant et après le visionnement de ce documentaire. »