L’inhumaine banalité des fausses couches

Mardi, 23 avril 2024 - Un article d'opinion publié dans le quotidien La Presse et écrit par Justine Monette-Tremblay, relate une expérience de fausse couche qui pousse à réfléchir sur les impacts de la banalisation de cette expérience et de la douleur des personnes qui vivent une fausse couche dans le milieu hospitalier.

📰 Pour lire l'article.

Une banalisation et un manque d'accompagnement

Cet article met en relief:

• La banalisation de l'expérience de fausse couche par le personnel médical et le traitement déshumanisant qui est vécu par plusieurs personnes dans ce contexte;
• Le manque d'accompagnement spécialisé en milieu hospitalier, malgré la détresse émotionnelle;
• La réticence à consulter en cas de douleur ou de doute par peur d'être invalidé·e, ce qui peut entraîner des conséquences importantes sur la santé.

« Quoi qu’il en soit, il faut en finir avec cette banalisation de la souffrance des femmes [sic], qui nous incite à croire qu’elle ne vaut pas une prise en charge ou un déplacement aux urgences.» - Justine Monette-Tremblay.

Se doter d'un protocole pour des soins et un accompagnement plus humains

L'auteure de l'article propose d'élargir la mise en place de protocoles pour les saignements avant 12 semaines de grossesse à l'ensemble des hôpitaux pour favoriser « une prise en charge plus humaine » des fausses couches en milieu hospitalier.

Pour aller plus loin

📑 Lire l'étude Miscarriage matters: the epidemiological, physical, psychological, and economic costs of early pregnancy loss partagée dans l'article.

🔎 S'informer sur les signes d'une fausse couche sur le site Naître et grandir.

📔 Partager son histoire sur le page Instagram @recitsdefaussecouche.

Référence (article)

Monette-Tremblay, Justine. 2024 (23 avril). « L’inhumaine banalité des fausses couches ». La Presse.