note Note générale
Pour une société de décroissance
Un texte de Serge Latouche (2003) toujours d’actualité.
« C’est à la décroissance qu’il faut travailler : à une société fondée sur la qualité plutôt que sur la quantité, sur la coopération plutôt que la compétition, à une humanité libérée de l’économisme se donnant la justice sociale comme objectif. »
Pour moi l’éléphant dans la pièce de cette #COP26Glasgow c’est qu’aucun pays industrialisé aura le courage de parler d’arrêter la croissance pour la croissance afin de freiner les émissions de CO2. On parle d’objectifs, mais on ne remet pas encore en question le système économique, principale cause de la crise environnementale actuelle.
Une simple et plutôt simpliste démonstration : le premier producteur mondial à qui l’occident consumériste s’abreuve de biens de toute sorte est la Chine, pays le plus gros émetteur de CO2. Si vous additionner le coût carbone pour distribuer ces marchandises au quatre coins de la planète, la recette est parfaite pour chauffer la marmite dans lequel nous sommes.
Il faut arrêter de croire aux sirènes du capitalisme et à la main invisible de l’autorégulation du système de libre marché. Cette façon de voir le bien-être de l’humanité nous a lancé tête première, les yeux fermés, dans un mur. Il y a 50 ans, le rapport Meadows (Les limites à la croissance) lançait déjà l’alerte. Qu’avons nous fait, sinon qu’attiser le feu.
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5 novembre 2021
Modification
17 février 2023 09:12
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