note Note générale
Environnement : « nous sommes déjà confrontés au renoncement »
Entrevue de Sophie Charpentier pour Pivot.quebec
Il apparaît aujourd’hui évident que pour garantir la poursuite de notre vie sur terre, il faudra renoncer à un certain nombre de choses. Mais lesquelles? Et comment les déterminer? Il y a quelques semaines, le professeur et philosophe français Alexandre Monnin, auteur de Politiser le renoncement, paru en 2023, était de passage à Montréal.
Nous l’avons rencontré afin de mieux comprendre sa théorie de la « redirection écologique », qu’il distingue notamment de la transition et de la décroissance.
Vous êtes professeur à l’ESC Clermont Business School, une école de gestion. On pourrait croire que « redirection écologique » et science de la gestion ne vont pas bien ensemble?
Alexandre Monnin : L’école de management peut effectivement être vue comme renforçant le « business as usual ». Par contre, ce sont aussi des lieux où on va réfléchir à l’organisation, à l’entrepreneuriat, aux chaînes logistiques, bref, plein de choses qui auront un rôle crucial pour les changements nécessaires.
La formation que je dirige est imbriquée dans une école de management, mais aussi de design. Ce n’est pas anodin. L’aspect design permet de surpasser le management traditionnel : on fait des enquêtes, on travaille sur des matériaux empiriques, on réfléchit sur les formes. Donc c’est l’union du management et du design.
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file_copy 106 notesCommunauté liée
Transition socio-écologique
Plus d’informationsPublication
9 mai 2024
Modification
9 mai 2024 12:24
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