Le Campus de la transition s’est allié à la Chaire de recherche sur la transition écologique de l’UQAM pour structurer ses actions par une vision collective concertée. Les premiers résultats de cette précieuse démarche réflexive témoignent de 3 "angles morts" (note). Les voici en abrégé :
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Notre rapport à la nature est passablement absent des discours de transition.
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L’urgence d’agir pour la transition écologique est pensée uniquement à travers la lentille des changements climatiques.
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Aucun des discours ne prend réellement en considération les limites temporelles auxquelles nous devons faire face.
Ces premiers outils de réflexion pourraient bien être complétés des apports de la recherche en éducation relative à l'environnement (présents notamment dans cette revue publié en français par le Centr'ERE, UQAM).
Le travail de Lindsay Cole, directrice du laboratoire d’innovation publique de la Ville de Vancouver au Canada, vulgarisé en français par la 27e Région, propose lui aussi des outils concrets intéressants visant à "re-politiser, ré-incarner et re-théoriser" nos actions.
Lorsque nous mettons en place des activités et services liés à la transition dans nos bibliothèques, quels sont donc nos objectifs éducationnels ou encore, pour adopter le langage de l'innovation sociale, quelle est donc notre "théorie du changement" ?
Une posture réflexive concertée - ou tout au moins la clarification de nos divergences de vues - semble en effet de mise si nous voulions enfin pouvoir "passer à la vitesse supérieure" et avoir le réel impact que nos concitoyens attendent encore de leurs institutions.
Note : Ces premiers résultats de recherche proviennent de l'analyse des 4 documents de cadrage gouvernementaux ou citoyens suivants :