« Le néologisme technophobie — de technê, τέχνη (artefact) et phobos, φόβος (peur) — est utilisé pour qualifier le rejet d'une ou plusieurs techniques. Son opposé est la technophilie.

Il est coutumier de situer les origines de ce rejet au mouvement luddite, survenu au début du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne, c'est-à-dire à l'époque et à l'endroit où naît la Révolution industrielle et où, plus précisément, se développent les machines.

Dans sa forme la plus élémentaire, la technophobie se manifeste par de simples postures d'évitement (on s'efforce alors d'entrer le moins possible en contact avec des objets techniques) ; dans sa déclinaison plus radicale, elle se concrétise par des actions de vandalisme, plus précisément de "bris de machines". On parle alors de luddisme et de néo-luddisme

Les opposants au progrès technique estiment qu'il génère plus d'inconvénients et de dommages que d'avantages.

Les motifs invoqués sont principalement de trois ordres : écologique, politique et éthique. »

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10 juillet 2023 11:01

Modification

10 juillet 2023 11:01

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