La transition Juste

Résumé de lecture de l’article « Qu’est-ce que la transition juste? » publié en 2020 par l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).

docx la-transition-juste5125 Jessica Baril 2023

Qu’est-ce que la transition juste ?

On peut remonter aux années 1970 pour retrouver des voix critiques du développement économique et de son impact sur l’environnement. La publication en 1972 par le Club de Rome du rapport Halte à la croissance avait offert un aperçu percutant des conséquences environnementales, sociales et démographiques de la poursuite effrénée de l’exploitation des ressources planétaires et de la production industrielle.

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Les différentes approches de la transition juste

La notion de transition juste fait néanmoins l’objet de débats qui portent tant sur les contours de la transition que sur les critères à prendre en compte dans sa mise en œuvre. La désignation des industries polluantes, la conversion des travailleurs et travailleuses qui en dépendent, les moyens de créer des emplois qui améliorent les conditions de vie et de travail des salarié(e)s, de donner accès aux personnes désavantagé(e)s à des emplois de qualité sont autant de questions pour lesquelles différents types de réponses sont proposées.

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Quelques pistes de réflexion

Le Québec fait actuellement face à une importante pénurie de main d’œuvre, et le secteur manufacturier en est particulièrement affecté. En effet, des employeurs dans plusieurs secteurs ont peine à combler des postes vacants, et selon une enquête menée par Statistique Canada en 2022, 36,9% des entreprises prévoyaient que le recrutement d’employés qualifiés serait un obstacle à leurs activités (Statistique Canada, 2022). Le secteur publique fait également face à une pénurie de d’employés, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation, créant une crise sans précédent. (SCFP, 2022) Par ailleurs, les études disponibles sur les dynamiques du marché du travail pour le secteur privé et publique et dans l’ensemble des économies donnent à penser qu’il y aurait davantage d’emplois dans les économies vertes (Programme des Nations Unies pour l’Environnement, 2008).

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