Rencontre du Comité soutenabilité du 17 avril 2024

Partie A. Contenus présentés 

Objectif 
Approfondir les questions liées à la soutenabilité des plateformes En commun (modèle de soutenabilité, pérennisation, évaluation, gouvernance...).  

Déroulement

  • Tour de table : qu'est-ce que la soutenabilité de mon point de vue?
  • Retour sur les rencontres des comités mobilisation et développement
  • Présentation du modèle de soutenailité des communs
  • Résultats de l'analyse de soutenabilité d'En commun
  • Prochaines étapes
    • Avec le cercle d'orientation
    • Avec la communauté

Partie B. Notes de discussions

Quelle est votre vision de la soutenabilité ?

  • Elle est synonyme de longévité sans dégradation, avec une connotation positive.
  • Elle est envisagée dans une perspective écologiste, reflétant notre approche même des projets...
  • Elle est encadrée par des repères (impacts, externalités...) ou des flux nécessaires (financiers, temporels...) dans une dynamique que nous souhaitons constructive.
  • Une solution soutenable est celle qui perdure et qui crée de la valeur (économique, sociale, communautaire) en accord avec les principes et les valeurs choisis.
  • Elle se caractérise par sa cohérence et sa pertinence, et non pas par le simple maintien pour le maintien.
  • Elle repose sur des relations de réciprocité.

Échanges sur la synthèse de la démarche

 👉 Présentation de la synthèse de la démarche

pdf Jamboard du Retour sur le Modèle de soutenabilité d'En commun 2030 Comité soutenabilité En commun 2024

Échanges sur le pilier Communauté

Mobiliser les réseaux pour soutenir davantage la documentation et le partage ouvert

  • collaborer avec le Chantier et les pôles régionaux pour mobiliser les entreprises d'économie sociale
  • collaborer avec la TNCDC pour mobiliser le communautaire

Mobiliser les financements déjà accordés pour mettre en place processus de concertation

  • les organismes de la MES ainsi que les pôles reçoivent des sous de la FLAC pour mieux travailler ensemble, plus se parler, mettre en place processus de concertation.
    • En commun est un outil proposé pour atteindre cet objectif.

Questions en suspend

  • Les gens n’aiment pas lire et écrire, ils veulent parler. L’information circule dans des rencontres, autour de la machine à café… C’est une réalité avec laquelle composer, qui est de l’ordre des processus cognitifs.

Échange sur le pilier Ressources à mobiliser

Le rôle des municipalités marque une différence significative entre le Québec et l'Europe.

  • Au Québec, on constate une culture administrative axée sur le libre marché et centrée sur les contrats, fortement marquée par la concurrence.
  • Cette culture administrative ne permet pas, par exemple, à la ville de Montréal de s'engager dans des initiatives de communs, car elle est trop éloignée de la philosophie des communs.
  • En Europe, on remarque une présence d'élu·es plus engagé·es, bénéficiant de davantage de ressources et favorisant un partenariat accru entre l'administration publique et la société civile.

Besoin de démontrer les besoins auxquels répondents les plateformes

  • Si l'on était en mesure de démontrer concrètement que les plateformes répondent à un besoin, il serait plus facile de les faires financer par la suite.

Questions en suspend

  • Serait-il envisageable de trouver un compromis où les plateformes En commun pourraient servir d'intermédiaires entre les institutions et le grand public ?
  • Pourrait-on davantage s'appuyer sur la recherche scientifique ? Pourrait-on collaborer avec la recherche pour étudier la question ?

Échanges sur le pilier co-production

Il est crucial de faire la distinction entre le développement et l'animation.

  • Le développement et l'amélioration des technologies de l'information sont associés à des tâches requérant des compétences spécialisées et, de ce fait, nécessitent un encadrement plus soutenu. Il peut également impliquer la participation de personnes employées par d'autres organisations.
  • D'autre part, l'animation de communauté semble, par sa nature même, plus propice à évoluer vers des pratiques de commoning plus décentralisées et horizontales, offrant ainsi une approche plus flexible et inclusive.

La distinction entre les OBNL et les FUS n'est pas si évidente.

  • Une OBNL dotée d'une bonne gouvernance ne pourrait-elle pas déjà adopter une approche reposant sur les communs ? La mise en place d'une FUS entraînera-t-elle réellement un changement de comportement chez les utilisateurs ?
  • Les avantages de la FUS résident notamment dans sa capacité à enraciner juridiquement et à protéger de manière pérenne le commun. De plus, elle propose une forme de propriété nouvelle où les plateformes s'appartiennent à elles-mêmes. En passant d'un régime de droits à des responsabilités, on émet l'hypothèse qu'elle permettra d'opérer un changement culturel dans la perception des gens.

Importance de libérer du temps

  • Il serait pertinent de réfléchir aux moyens permettant aux contributeurs de dégager du temps dans le cadre de leurs activités professionnelles afin de participer à des comités par exemple.

Échanges sur le pilier co-gouvernance

Concrètement, comment s'effectue le transfert des plateformes vers la FUS ? Comment la gouvernance est-elle assurée par la suite ?

  • Nous pourrions nous inspirer de Culturepedia, la première fiducie de données culturelles au Québec.

Question en suspend

  • Est-ce que les responsabilités associées à la création d'une fiducie d'utilité sociale ne pourraient-elles pas constituer un obstacle ?

Retour général

L'appropriation du modèle nécessite plusieurs itérations et répétitions.

  • Même si nous avons pris connaissance des retours en amont, la présentation et la discussion contribuent à une meilleure compréhension du modèle.
  • Nous apprécions le travail clair et complet ; il est rassurant d'entendre quelqu'un en parler. Cela facilite l'appropriation.

Une présentation à un large groupe nécessiterait une adaptation de l'approche.

  • Si nous souhaitons partager cela avec une communauté plus vaste, nous serions moins dans une démarche de co-création et davantage dans une consultation visant à soumettre les résultats d'un modèle à l'appréciation.
  • Il serait alors judicieux de poser des questions ciblées et peut-être de demander une priorisation de certains éléments ou des préférences concernant les prochaines actions à entreprendre.

Comment expérimenter mise en oeuvre du modèle avec d'autres personnes ?

  • Pour reproduire cette démarche avec un groupe plus important, il faudrait un investissement de temps équivalent, voire supérieur. Il pourrait être difficile de trouver les personnes prêtes à répéter le processus.
  • Une hypothèse serait de se concentrer sur des aspects spécifiques ou de réunir des groupes autour d'initiatives concrètes visant à mettre en œuvre certains leviers.

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Publication

15 avril 2024

Modification

5 novembre 2024 10:41

Historique des modifications

Visibilité

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Pour citer cette note

Marie-Soleil L'Allier, Joël Nadeau. (2024). Rencontre du Comité soutenabilité du 17 avril 2024. Praxis (consulté le 4 décembre 2024), https://praxis.encommun.io/n/-0scVTP3N0W81V6iToV0OWH33aM/.

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